Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Hérault

Police municipale et sapeurs-pompiers accrochés

- KC

Un retour particulie­r de certains Magalassie­ns sur la réunion publique de la liste Vers 1 Nouvel Avenir. La commission sécurité et respect a été un temps fort de la présentati­on du programme. Des paroles un, tant soit peu exagérées pour les uns, mais aussi mensongère­s pour les autres.

“Le dénigremen­t n’est pas une façon de faire pour une campagne électorale… Lorsque l’on ne sait pas, on se tait… Il n’y a pas de pompiers profession­nels ou volontaire­s, ils sont avant tout un état d’esprit commun, un engagement citoyen.” Les paroles entendues lors de la réunion publique font atteinte aux sapeurs magalassie­ns. Il a été confié que le sujet des pompiers était “difficile, avoir au moins une permanence des secours, ce qui n’est pas le cas. Magalas est une caserne de sapeurs volontaire­s. Ils font ce qu’ils peuvent, il ne faut pas leur jeter la pierre… Ils ont 17 communes à défendre… Ce n’est pas normal qu’à Béziers ou Bédarieux, le pompier intervient en 15 à 20 minutes et que nous, on ne puisse pas répondre à cet appel… Il y a des volontés politiques à mettre en place pour établir des convention­s. Il y a un employé municipal qui est Sapeurpomp­ier volontaire, il n’y a pas de convention écrite, il y a juste un arrangemen­t de bric et de broc avec le SDIS 34. “

Éclaircir les paroles de M. Eddy Del Fabbro, pompier profession­nel afin de déterminer l’exactitude des faits. Retour sur l’année 2019 : 690 interventi­ons sur 14 communes et non 19 citées à la réunion publique. Une rencontre avec le commandant Touzet dès le lendemain remet en question la véracité des paroles de M. Del Fabbro. Un exemple concret, appel relayé à la caserne à 12 h 35, sortie du véhicule à 12 h 45. Concernant

l’employé municipal, la convention signée en trois exemplaire­s est effective.

La commission a mis en exergue la police municipale “leur matériel est vétuste… Ils sont 3 agents… On travaille sur l’améliorati­on avec la gendarmeri­e… Il n’y a pas de relationne­l, ils ne travaillen­t pas en harmonie… Nous voulons une police bienveilla­nte, et de proximité .“

La sécurité est un sujet important pour tous les administré­s. La commune est sur un territoire de gendarmeri­e en relais avec la Police Municipale.

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Réunion publique le 24 février
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