Café Tigui : un livre à découvrir

Les confinements successifs n’ont fait que renforcer l’idée que les livres sont comme une percée du soleil dans un ciel gris, un voyage épique de manière statique. « Café Tigui », c’est un récit autobiographique pittoresque, sorte d’échappée belle sur les routes et les pistes africaines, un plongeon dans un récit qui transporte et bouscule.

« Café Tigui », c’est l’histoire d’un voyageur intrépide épris de liberté, Louis Guillerme, l’auteur du livre. « Café Tigui », c’est aussi un récit écrit par une belle plume, un style enlevé et poétique. Avec « Café Tigui » Louis Guillerme ne nous emmène pas dans un périple touristique, mais bien dans un voyage initiatique. Son mode de voyage ? L’auto-stop. L’époque : les années 1970. Son défi : partir sans argent. Son rêve : chevaucher ses rêves sur les routes et pistes africaines : Mali, Côte D’Ivoire, Burkina Faso et Niger. Sa devise : vouloir et pouvoir.

Au fil des pages, on suit les péripéties de Louis Guillerme, aventurier des temps modernes, voyageur pas comme les autres tant il est attachant et singulier dans sa vision du monde, dans son errance volontairement désargentée, dans sa quête d’émerveillement. Pour lui, la

Terre n’est qu’un seul pays et les frontières, une simple vision de l’esprit. Louis Guillerme ne s’est pas contenté de traverser quelques pays africains. Il y décrit les paysages et les rencontres, la générosité et l’hospitalité de ceux qui n’ont rien, mais qui possèdent l’essentiel : l’entraide, l’amitié, le partage. « Café Tigui », c’est un « aller-retour » sur les pistes et routes africaines, avec ses beautés exotiques, ses rues bruyantes et animées, ses marchés colorés, sa misère, aussi. Nous le suivons dans ses péripéties, son émerveillement permanent et son invocation constante du dieu des pannes. On en revient changés, émus, étourdis, heureux.

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“Café Tuigi” : une sorte d’échappée belle sur les routes et les pistes africaines. Un récit qui transporte et bouscule