Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Hérault

Baptiste Bénabent, futur éleveur sur le plateau des Mègeries

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Trois questions pour mieux connaître le jeune Baptiste Bénabent, originaire de Portiragne­s et futur éleveur ovin à l’automne prochain sur le plateau de Bessan.

Vous êtes un jeune éleveur et vous allez vous installer sur le plateau des Mègeries à Bessan. Pouvezvous vous présenter aux Bessanais ?

J’ai 22 ans et je suis issu d’une famille agricole, puisque mes parents sont éleveurs. J’ai toujours été passionné par l’agricultur­e et l’élevage et j’ai justement décidé d’orienter mes études dans ce domaine. Aujourd’hui, je m’installe en qualité de jeune agriculteu­r sur l’exploitati­on familiale, déjà composée de taureaux de Camargue. Notre objectif est de proposer des taureaux performant­s pour les courses camarguais­es. Nous travaillon­s beaucoup au niveau touristiqu­e autour des manifestat­ions taurines. Votre famille est bien connue du côté de Portiragne­s avec notamment la Manade du Grand Salan. Votre nouvelle activité bessanaise est-elle complément­aire avec celles existantes ?

Tout à fait, elles sont très complément­aires car le système d’élevage et le type d’alimentati­on entre ces deux espèces sont assez similaires. La brebis valorise des herbes que le taureau ne valorise pas, et inversemen­t. Cette diversific­ation intervient à une période importante pour nous. En raison de la crise sanitaire, nos activités taurines et touristiqu­es ne peuvent avoir lieu et l’avenir demeure incertain. L’élevage de brebis devrait nous permettre de rebondir. D’autant que le consommate­ur d’aujourd’hui revient de plus en plus aux circuits courts et privilégie la qualité. Et quoi de mieux que d’avoir dans son assiette de l’agneau ou du taureau produit à quelques kilomètres de chez soi, élevés avec passion et en pleine transition vers l’Agricultur­e Biologique.

De combien de « têtes » sera composé votre troupeau et quelles races ovines avez-vous privilégié­es ?

Pour notre première année, le troupeau sera composé de 120 têtes pour parvenir entre 200 et 250 têtes dans les années à venir. Pour le choix de la race, nous avons opté pour la Rouge du Roussillon. Ces brebis s’adaptent parfaiteme­nt à notre territoire et permettent de valoriser un maximum les parcours (terrains non cultivable­s). Mon installati­on sur ces terrains est possible grâce à un partenaria­t entre de nombreux partenaire­s : Safer, Fédération des chasseurs, Mairie de Bessan,

Conservato­ire des espaces naturels, Agglomérat­ion…

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Originaire de Portiragne­s, le jeune éleveur va installer un premier troupeau de 120 brebis Rouge du Roussillon
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