Communiqué du Colbac

«Béziers - Le COLBAC réagit à l’installation des panneaux « Ville Taurine » et se demande pourquoi le maire évite d’inscrire « Ville de corridas », ce qui correspond à la réalité. Le mot « corrida » serait-il connoté négativement ? Craint-il de faire fuir les touristes ? Le maire a bien raison ! Par la cruauté et les sévices qu’elle inflige à un animal dans un seul but de divertissement, la corrida jouit d’une très mauvaise réputation en France et dans le monde : elle est un répulsif pour les touristes. Pire, loin de constituer un lien social, elle est un facteur de clivage et de polémiques. Incapable d’évoluer, Béziers reste donc une ville de corridas barbares, mais cela, le maire n’a pas eu le courage de l’afficher aux entrées de la ville. En revanche, il n’a aucune difficulté à mépriser l’opinion de sa population opposée à la tauromachie sanglante et à utiliser l’argent public pour faire la promotion des corridas à travers ces nouveaux panneaux. En réaction, nouvelle manifestation contre les corridas. Alors que le maire fait des spectacles de mises à mort de taureaux la culture représentative de Béziers, le COLBAC continue de mener des actions pour dénoncer la cruauté de cette pratique. Samedi 29 avril, les militants ont occupé pacifiquement le rond-point Youri Gagarine très fréquenté et ont invité les automobilistes à klaxonner pour demander la fin des corridas à Béziers.

Sophie Maffre-Baugé, présidente du COLBAC, commente : « Les klaxons n’ont pas cessé de retentir pendant les deux heures de notre action, ce qui prouve qu’une grande partie de la population biterroise rejettent cette pratique cruelle et inhumaine. La corrida n’a plus sa place dans notre société évoluée et dans notre ville. Le spectacle de l’agonie d’un animal est injustifiable. Ce soutien massif nous donne la force et la détermination de poursuivre notre lutte jusqu’à ce que la cruauté de la corrida ne soit plus tolérée dans notre ville ».

- Crédits : Colbac .