La Devèze impactée par des violences urbaines

Le quartier de La Devèze a vécu dans la nuit du 4 au 5 mai des heures de violences urbaines. Entre minuit et 3 heures du matin grilles de chantier, poubelles et divers autres objets ont été enflammés volontairement à divers endroits attirant les forces de l’ordre dans un véritable guet-apens. Au cours de leur intervention, les policiers du commissariat, la police municipale de Béziers renforcés par des effectifs du commissariat de Montpellier, ont été la cible de jets de projectiles de la part de plusieurs dizaines de personnes. Les policiers ont répliqué par des tirs de LBD. Deux véhicules ont été incendiés, l’un d’eux placé contre le mur du poste de police nationale et municipale a endommagé le commissariat, l’inquiétude étant aussi les logements occupés dans les trois étages de l’immeuble. Une enquête judiciaire est en cours pour tenter d’identifier les auteurs de ces violences. Le parquet de Béziers a relevé “on fera preuve d’une particulière fermeté à l’encontre de toute personne à l’encontre de laquelle les investigations permettraient d’établir qu’elle a participé à ces violences urbaines“. Pour les forces de l’ordre les violences pourraient être en lien avec l’arrestation le 4 mai d’une femme de 56 ans du quartier de La Devèze. Un magistrat du tribunal a mis en examen et placé en détention provisoire cette habitante pour “détention de stupéfiants et de nonjustification de ressources par une personne en relation habituelle avec un trafiquant de stupéfiants“. Il lui est reproché notamment d’avoir détenu et dissimulé dans son domicile de l’argent, de la cocaïne, herbe et résine de cannabis. Son fils domicilié avec elle, déjà condamné pour trafic de stupéfiants est activement recherché après avoir pris la fuite à la vue des policiers. Un jeune de 17 ans a également été placé en détention provisoire le 4 mai après sa mise en examen du chef de trafic de stupéfiants.