Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Hérault
Bizarre, vous avez dit bizarre !
Il y a quelques jours, Daniel Arnaud bien connu dans le village et dans le monde associatif, infatigable marcheur, se déplaçait vers l’ancienne décharge quantil aperçut une plante bizarre ? Il en avait déjà vu une semblable sur le plateau de l’Arnet, lorsqu’il assure en été des missions de surveillance contre les incendies des massifs forestiers. Nous sommes partis à la recherche de qui s’avèrera être la vipérine. Une fois sur place, le gag, le champ dans laquelle elle poussait avait été fauché ! Heureusement pas depuis très longtemps, ce qui nous a permis de la récupérer et de faire quelques clichés. Le nom d’angiosperme est basé sur les mots grecs sperma (graine) et un angeion (récipient ou capsule). En langage courant on parle de plantes à fleurs. Elles se caractérisent par leur mode de reproduction où les ovules sont contenus dans des ovaires et, après une double fécondation par le pollen mâle, elles forment des fruits puis des graines. Les parties stériles de la fleur, les pétales et les sépales, sont extrêmement diversifiés et ont pris de très nombreuses formes et couleurs au cours de l’évolution. Elle a donc développé une fasciation, une mutation génétique, une croissance anormale et chimérique. Pour les botanistes, la fasciation est une anomalie de croissance qui produit une monstruosité naturelle (chimère), d’ordre le plus souvent génétique, et parfois due à la présence d’un virus, ou à l’attaque d’une bactérie « Rhodococcus, Fascians ». L’étude de ces monstruosités végétale se nomme la « Tératologie ». Cette plante dans son évolution normale était censée soigner les morsures de vipère d’où son nom. On peut consommer ses feuilles comme substitut d’épinard. Leur consommation stimule le désir sexuel ! Merci à l’ami Daniel de nous avoir permis de découvrir cette (chimère).