Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Hérault
Rencontre-débat sur le harcèlement
Le mardi 9 mai à 18h30, une conférence débat s’est tenue au Foyer des campagnes en présence de membres de la gendarmerie, des représentants de la Maison de Protection des Familles de l’Hérault, de France Victime 34, représentée par une juriste Mme Perrin, et Mme Héraud, psychologue clinicienne, la Principale du collège Jean Bène, Jean-Marc Delhommeau de l’Académie de Montpellier (Equipe mobile de sécurité) qui aide, accompagne et conseille. La présidente étant Mme Rachel Santucci, 1er adjoint au maire de Pézenas. Une soixantaine de personnes étaient présentes, avec de nombreux adolescents, ce débat était diffusé sur Facebook. Le harcèlement scolaire commence dès le plus jeune âge. Il se caractérise par de la violence physique, verbale et une répétition des actes. Il touche le sexe, l’apparence physique, le handicap, un trouble de la communication, appartenance à un groupe social. Les risques les plus importants se produisent à la fin du primaire. Lorsque la gendarmerie est alertée, pour du harcèlement, elle convoque les familles et procède à une conciliation. Un renseignement judiciaire est envoyé au Procureur de la République pour information. Le harcèlement a été inscrit au Code pénal en 2022. La gendarmerie intervient à la demande des chefs d’établissements. Le harcèlement est un fait répétitif et non isolé comme une bagarre. Tout est prétexte à déclencher un harcèlement, tenu vestimentaire, bousculade répétée. Le Service académique spécialisé dans le harcèlement et le cyber harcèlement relève la complexité du problème, on est sur du factuel. Seuls les faits comptent. Les surnoms blessent également, puis ce sera une claque et l’on rentre dans une dynamique. La classe devra se positionner, et deviendra passive ou complice. Dans le public, de nombreuses questions pertinentes ont été posées. La semaine prochaine, nous verrons le cyber harcèlement