Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Hérault
Des rangs clairsemés pour ce rendez-vous
La municipalité avait convié la population à participer à la commémoration de la fin de la guerre 1939/1945. Malgré un temps fort clément, les porte-drapeaux ouvraient un maigre cortège pour se rendre au pied du Monument aux Morts. La tour romane haute de ses 25 mètres par son ombre semblait protéger et perpétuer le souvenir de ceux qui sont tombés au champ d’horreur durant ce dernier conflit. Après avoir entendu la Marseillaise jouée par la fanfare intercommunale, l’édile laissait à deux jeunes enfants déposer une gerbe avec un recueillement exemplaire elles semblaient prendre en compte l’instant présent. Ensuite, le maire faisait lecture du message du ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Dans son discours il rappelait le déroulement du débarquement en Normandie, en Afrique du Nord, en Italie et en Corse. Mourir pour que d’autres puissent vivre libres tel était le constat des 10 millions de morts restés sur les champs de bataille. Le discours de Michel Farenc reprenait sensiblement les mêmes détails en insistant sur la tragédie humaine que représentait ce conflit : 50 millions de mors, et notamment de très nombreux civils. Avec l’arrivée des troupes russes, la vérité sur les camps d’extermination révélait les atteintes aux droits humains avec la sauvagerie et les atrocités commises par les nazis. Ces camps sont une injure à nos valeurs essentielles qui sont le respect des droits humains, la dignité et la liberté, la tolérance, l’égalité et la fraternité. Ce 08 mai 1945, c’est la fin de la peur, l’avènement de l’espoir, c’est aussi la victoire du courage, du sacrifice de toutes celles et ceux qui n’ont jamais désespéré. Cela nous confère le devoir de célébrer le 08 mai 1945.