Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Hérault
Une cérémonie du souvenir suivie par la jeunesse
8 mai 1945, il y a 78 ans : l’Allemagne nazie capitule devant les Alliés réunis à Berlin. C’est la Victoire. Ce jour-là, les forces de la liberté triomphent non seulement contre une armée, mais aussi contre une idéologie qui écrasait l’Europe et la liberté de ses peuples. Après six années de guerre, l’écho de l’Armistice se répand partout sur le continent, apportant aux peuples la joie de la Libération et la fierté d’avoir vaincu. Après six années de terreur, la lumière se lève enfin sur tout un pays, révélant à la fois l’opprobre de ceux qui ont collaboré et le courage de ceux qui ont résisté pour permettre la Victoire.
Une entame du message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées et de madame Patricia Miralles, secrétaire d’État aux Anciens Combattants et à la Mémoire, lu par le maire Yves Michel et très écouté par les jeunes collégiens du collège Pierre Deley venus nombreux et des conseillers du conseil municipal des jeunes. Il faut dire que les élèves du collège n’étaient pas venus en simple visite, mais bien partie prenante à cette cérémonie du souvenir. Grâce à leur travail, mais aussi à celui de leurs professeurs, ils ont réuni des lettres et des poèmes écrits par les soldats à leurs familles, qu’ils ont lu avec émotion face au conseil municipal, aux autorités militaires et civiles, aux associations patriotiques et au public marseillanais.
Une cérémonie qui a pris un sens particulier et qui a redonné ses lettres de noblesse à ses mots « devoir de mémoire ». Si la jeunesse ne s’intéresse pas à l’histoire de notre pays, qui sera le garant du souvenir, qui rappellera à des incrédules que des hommes et des femmes ont donné leur vie pour que nous puissions vivre dans un pays libre ? Aujourd’hui, Marseillan peut être fiers de sa jeunesse et des valeurs qu’elle véhicule, ces mêmes valeurs qui ont donné du courage aux soldats tombés pour notre liberté.