Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Combat des parents d’élèves pour sauver un poste d’enseignant
Plusieurs actions en cours
Après avoir été informée à la veille des vacances de la fermeture probable d’une classe à la prochaine rentrée, l’Association des Parents d’Elèves ( APE) se mobilise, refusant que pour quelques élèves manquant actuellement au comptage administratif, le groupe scolaire soit amputé d’un enseignant. Cette situation est d’autant plus paradoxale que l’Ecole et le Jardin d’Enfants ont signé un partenariat permettant, désormais aux enfants nés après le 1er janvier, de fréquenter la maternelle à mi-temps, dès leur 3e anniversaire. Actuellement, cela concerne une dizaine d’enfants pour l’année scolaire en cours. Ne pas pouvoir répondre à cette demande des parents faute de places, c’est donc les amener à inscrire leurs enfants dans d’autres écoles de proximité dès la maternelle, sans espoir de retour sur Seissan par la suite. Aussi, samedi matin, malgré la pluie, alors que les panneaux apposés sur la place Carnot avaient diffusé l’information dès qu’elle fut connue, les parents d’élèves filtraient la circulation sur la D 929, faisant signer une pétition qui sera remise à la DASEN lors de la rencontre prévue dans les jours à venir mais aussi au Député et au Préfet. Pas moins de 1157 pétitions ont ainsi été récoltées en une matinée, sans compter celles qui sont disponibles dans les commerces. Et lundi, jour de rentrée, si les élèves ont été accueillis normalement avec toutes les mesures de sécurité et bénéficiant de la cantine, il leur a été impossible de gagner les salles de classe, celles-ci étant murées symboliquement par des bottes de paille. A l’abri sous le préau et au réfectoire, ils ont été invités à réaliser des dessins en rapport avec cette journée de mobilisation, dessins qui seront également remis aux destinataires des pétitions, tandis que leur étaient distribués toute la journée petits en-cas et boissons. L’APE attend maintenant le résultat de son entrevue avec la DASEN avant d’envisager, si nécessaire, la poursuite du mouvement sous d’autres formes, disposée à se battre jusqu’au bout.