Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Une journée de “prestations” comme autrefois, suivie par une trentaine de fidèles
Ils étaient une trentaine, parfois des familles entières à avoir répondu à l’invitation du maire René Pagotto et son Conseil Municipal lors de cette désormais habituelle journée au service de la commune, chaque premier samedi de mars. Journée besogneuse certes mais perçue par ces volontaires comme une journée de convivialité avant tout qui permet de renouer avec les traditions que la modernité a jeté parfois un peu trop vite aux orties. Sans doute les organisateurs avaient-ils eu vent d’une météo peu favorable puisque l’essentiel des travaux était prévu à l’intérieur de la salle des fêtes. Entre 2 giboulées, les arbres bordant la route ont cependant pu être taillés, d’autres arrachés, l’évacuation des eaux tombant sur l’appentis a été raccordée au réseau pluvial existant. Dans la salle des fêtes, la rénovation avait d’ailleurs commencé la veille mais samedi matin , c’était une véritable ruche. Tandis que certains changeaient les dalles au- dessus du bar et modifiaient le système d’éclairage, d’autres jouaient du pinceau. Comme dans une séquence de publicité en accéléré, les murs ont changé de couleur. Pas question d’oublier les moindres recoins, même la scène était déplacée après une mobilisation quasi générale. Et côté cuisine, on ne flânait pas non plus. Là pas question de restauration des murs, tout se passait plutôt dans les casseroles : le vétéran, Louis Lacomme, à 93 ans officiait en maître, entouré par quelques petites mains toutes aussi expertes. Au signal, finis les travaux, on range tout au plus vite. En quelques minutes, le chantier devenait une salle à manger. Assiettes en faïence, véritables verres, couverts en inox , la table était mise mais avant , il fallait passer par la case apéritif , l’occasion pour le maire de remercier solennellement ces travailleurs bénévoles avec une mention particulière aux non-résidents qui ne rateraient pour rien au monde cette occasion de revenir au pays mais aussi d’accueillir les nouveaux arrivants. Quant au repas, après les charcuteries maison, le cassoulet de Moncorneil n’avait rien à envier à celui de Castelnaudary