Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Stage de formation pour piégeurs
Saint-Hubert
Le week-end dernier, à l’initiative de Bernard Banel se tenait, dans les locaux de la société Saint-Hubert (avenue de la Gare) un stage de formation sur 2 journées pour les piégeurs. 50 chasseurspiégeurs du secteur étaient présents pour suivre les conseils prodigués par Pascal Pelletier (formateur su sein de la Fédération de Chasse). Et pour lui qu’est-ce qui est à piger : «Tous les nui- sibles : renard, fouine, corneille, ragondin (et on peut en faire du pâté que l’on trouve parfois sous l’appellation de «Pâté de lièvre des marais»), etc. Sauf les sangliers : c’est un nuisible mais pas piégeable !». Pascal Pelletier reviendra donc sur tous les engins utilisés pour «une action efficace, surtout si elle est suivie !...». C’est une action qui est possible toute l’année mais la Fédération demande la restitution d’une fiche-bilan, tous les ans. Rappelons que les matériels sont homologués (il existe 5 catégories) car beaucoup sont des matériels «qui tuent» donc soumis à une règlementation stricte et d’autres qui ne sont en principe que des cages, cela impose une visite journalière, pour celles et ceux qui les utilisent.
«Pour attraper l’animal, le piégeur «joue» avec cet ani- mal» souligne Pascal Pelletier «pour le capturer vivant, mais il ne faut pas prendre le renard «pour un blaireau !»…
Ceci dit, «ce qui préside à l’esprit du piégeur c’est la nécessité de réguler la faune nuisible : c’est le but !» rajouter Bernard Banel qui intervient aussi, à la demande de jeunes, au Lycée Beaulieu à Auch.
A noter : la société SaintHubert lectouroise est présidée par Claude Moles et qu’il existe 2 associations départementales de piégeurs mais certains (pour ne pas dire beaucoup) en souhaitent la fusion… Elles regroupent 2500 piégeurs sur le département (avec des jeunes et des féminines, et oui !). Quant aux « anti-chasse », ils souhaitent que tout se passe en conformité avec la réglementation en vigueur, mais çà les piégeurs savent respecter les textes en vigueur, leur numéro d’agrément (obtenu à l’issue des stages de formations obligatoires et délivré par la Préfecture) en dépend.
Pour la saison passée, la Saint-Hubert lectouroise (140 adhérents) a capturé 68 renards !