Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
La mobilisation reste grande contre la fermeture de 2 classes
Après avoir organisé un barrage filtrant en févier sur la 929 à Panassac et par la suite occupé l’école de Panassac pendant les dernières vacances, les parents d’élèves du RPI Panassac MonlaurBernet ne décolèrent pas. Par la même, ils rappellent “le 7 Mars, après les vacances à l’école nous étions toujours là pour la rentrée. Les premières photos des enfants avec les parents, expriment la surcharge des futures classes qui nous son proposés. Les visages des écoliers étaient masqués avec le nombre 32, 32 élèves dans une classe à 5 niveaux , un seul enseignant responsable du CP au CM2. Nous sommes allés en premier dans les classes de l’école de Panassac, puis celle de Monlaur-Bernet avec nos maternelles et leurs mascottes. Le calme était le mot d’ordre afin de laisser les élèves et leur institutrice travailler. Sur la ligne conductrice qui est le bien-être de l’enfant nous ne souhaitons pas perturber plus les enfants qui se posent déjà beaucoup trop de questions. A la fin de cette matinée, les parents d’élèves et nos quelques Mamies qui nous soutiennent se sont réunis au sein du CLAE, afin de discuter des actions à venir et terminer les préparatifs de la manifestation de l’après-midi. Les parents d’élèves du RPI ont répondu présent à l’appel d’Aignan avec d’autres communes menacées. Nous nous sommes réunis, place de la libération à Auch. Un cartable avec les dessins des écoles, des fleurs ainsi qu’une déclaration commune, ont été remis à la préfecture qui nous a reçus. Une manifestation pacifique dans le seul but de nous faire entendre et de préserver nos écoles. Mardi dernier, François Rivière, Président de Val de Gers, est venu à l’école de Panassac et a écouté nos doléances. En rapport de cela, nous espérons ainsi développer et construire durablement notre vision de l’école avec nos élus. Non, nos enfants ne son pas des chiffres, la logique comptable ne peut pas s’appliquer à tous les domaines. Le projet de la future carte scolaire ne prend pas en compte la diversité et l’organisation de nos territoires”.