Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Ils nous croyaient à terre, nous sommes debout !
Valls avait annoncé la couleur dès son arrivée comme Premier Ministre : il se voulait à la tête d’un «gouvernement de combat». Il aurait dû préciser de combat contre les salariés, les retraités, la jeunesse de ce pays.
Ils n’auront eu de cesse, les empaquetés du gouvernement, du MEDEF et ces syndicats dit : réformistes, chacun dans son rôle, de casser, de disloquer, de démembrer tout ce qui a constitué, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’ossature de la République : sécurité sociale, services publics, code du travail, statuts, instruction, laïcité...
Les « tout puissants » veulent plus qu’une revanche, ils veulent notre capitulation !
Mais la jeunesse lycéenne et étudiante de ce pays, qu’on disait anesthésiée et les organisations syndicales (FO - CGT - Solidaires - FSU) qui se battent depuis 3 ans ensemble contre les politiques d’austérité se préparent à leur infliger un cinglant démenti. Les pitoyables manoeuvres de diversion des directions des syndicats réformistes, vont s’accélérer à la mesure de la panique qui s’installe au «sommet». Mais la mobilisation qui se construit est en capacité de les balayer. Le projet de loi sur le travail cristallise tout ce qu’il y a de profondément réactionnaire dans la politique gouvernementale aux ordres des grands patrons et de l’Union Européenne. Il n’est ni amendable, ni réfor- mable. Il doit être retiré et rejoindre les poubelles de l’Histoire.
Le 9 mars à Auch, nous étions des centaines en manifestation avec les lycéens et les étudiants, le 17 mars à l’Isle Jourdain près de 100 personnes étaient rassemblées au centre-ville, Fleurance près de 70 notre mobilisation est toujours intacte, et Jeudi à Condom le rassemblement sera encore plus conséquent.
Tous ensemble le 31 nous serons en grève unitaire et interprofessionnelle !
Après ce ne sera pas fini… Nous sommes prêts pour construire le rapport de force.
« A FO : nous sommes debout, indépendants comme toujours, déterminés comme jamais !»