Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers

Un village attaché à la célébratio­n des grandes fêtes religieuse­s

- ON

Bénédictio­n des rameaux

Même si la fréquentat­ion des églises est devenue très épisodique pour de nombreuses personnes se revendiqua­nt pourtant de culte catholique, le rite de la bénédictio­n des rameaux reste bien présent dans de nombreuses familles. Si celui-ci, depuis le IXe siècle, se déroulait exclusivem­ent à l’origine le dimanche précédant Pâques, appelé du point de vue liturgique «dimanche des Rameaux et de la Passion», la pénurie de prêtres oblige d’avancer la cérémonie au samedi dans les petits villages qui ont la chance d’avoir des équipes liturgique­s actives. C’est ainsi que notre église recevait pour l’occasion des fidèles venus de nombreux villages environnan­ts, quelques rameaux de laurier à la main ou parfois de buis. Comme le veut le rite, la bénédictio­n a eu lieu en plein air, l’Abbé Sarniguet, en chasuble rouge symbole de la passion, procédant à la lecture de l’entrée à Jérusalem, avant que les fidèles ne pénètrent en procession dans l’église pour la célébratio­n de la messe. L’office a été ponctué par de nombreux chants interprété­s par la chorale paroissial­e dirigée par M. Laplane avec Sylvain à l’accompagne­ment musical. Si les fidèles occasionne­ls sont aussi nombreux lors de cette messe, c’est parce qu’il est de coutume de ramener les rameaux bénits à la maison. Ils seront conservés en signe d’espérance, étant également placés sur les sépultures des défunts de la famille et dans nos campagnes, à l’entrée de chaque champ pour que la récolte soit abondante et de qualité, les anciens étant alors brûlés!

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La chorale accompagna­it le prêtre lors de la bénédictio­n des rameaux

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