Une bien étrange soupe…

Dans le cadre de l’assemblée générale de la Fédération Départementale ADMR, un concours de cuisine a été organisé et Mme Vilon tenait à remercie tout particulièrement M. Carayon pour sa participation en lui remettant avec grand plaisir un coffret gourmand et un diplôme du 1er Prix de l’humour, pour sa recette : «La soupe aux cailloux» dont voici la secret : «Quand j’étais enfant, par une belle journée du mois de juillet, en fin d’après-midi arrive sur la place du village de CastetArrouy, un monsieur d’une cinquantaine d’année avec une belle ânesse, chargée de matériel, suitée d’un petit qui avait une semaine. Ce monsieur faisait le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle. Nous, les enfants étions attirés par les ânes, l’ânon était si beau, avec ses grandes oreilles. Voilà que l’homme se met à installer un trépied, il sort une grande casserole et un feu à gaz, et il se met à chercher quelque chose. Nous lui demandons ce qu’il cherchait « Je voudrais un caillou bien dur comme une boule!». Nous lui trouvons un gros galet. Il nous répond «C’est exactement ce qu’il me faut!». Il se met à laver le caillou, remplis la casserole d’eau et allume le feu. Les enfants sont curieux. «Qu’est- ce que vous allez faire, Monsieur ?» «Je vais faire la soupe aux cailloux !». On se regardait perplexes. Voilà que Jean dit : «Monsieur, si on mettait une tomate dedans, vous ne croyez pas que ce serait meilleur ?». «Bien sûr» réponds l’homme, alors Joseph dit : «et des pommes de terre». «Mais bien sûr !» répond l’homme et comme personne ne veut rester en arrière, voilà Michel qui propose des navets, Anatole des oignons Patrice des carottes et du céleri. Tout est bon et nous portons toutes sortes de légumes. Alors ce monsieur nous dit : «Vous avez été très gentils, je me vois dans l’obligation de vous inviter, revenez à 7 Heures avec une assiette et un couvert, cette soupe je peux vous dire qu’elle va être délicieuse». La mère de Jean qui avait porté les tomates dit à son fils : «tu mettras aussi ce petit bol de jus de rôti, çà ne pourra pas faire de mal ». Inutile de vous dire que ce fut un grand succès.

« Merci M. Carayon, votre recette c’est la convivialité, l’entraide, l’amitié, ce sont les valeurs que nous portons à l’ADMR !» concluait Bernadette Vilon.

Un bien étrange, mais ô combien sympathique, « cuisinier » !