Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Collectes en novembre 2016
Commémoration du 98e anniversaire du 11 novembre 1918
Jeudi 3, Vendredi 4 , L’Isle Jourdain, salle de la Mairie de 10 à 12h30 et de 14h30 à 19 H. Vendredi 4, Plaisance, Foyer des Aînés de 9h15 à 13h15. Lundi 7, Manciet, salle Polyvalente, de 11h 30 à 18 H. Mercredi 9, Mirande, salle André Beaudran,de 10 à 13 H et de 15 à19 H. Mardi 15, Mercredi 16, Auch, salle des Cordeliers de 10 à 13 H et de 15 à 19 H. Vendredi 18, Samatan, salle des Fêtes de 10h30 à 13h et de 15 à 19 H. Mercredi 23, Marciac, Maison des Aînés de 9h30 a 13h. Jeudi 24, Eauze (le lieu sera confirmé sur les affiches) de 11 à 18 H. Jeudi 24, Vendredi 25 , Lectoure, Halle Polyvalente de 10 à 13 H et de 15 à 19 H. Lundi 28, Mauvezin, Foyer rural de 9h30 à 13h et de 15 à 19 H. Mercredi 30, Castéra Verduzan Mairie de 15 å 19 H.
En ce début novembre les cérémonies du souvenir marquent, comme chaque année, le temps du recueillement devant les monuments aux morts de nos villes et villages, en hommage aux victimes de la Grande guerre, celle là même qui était surnommée la der des der, celle-là même qui ne devait pas durer, il en fut tout autrement...
Avec ses 9 millions de morts toutes nationalités confondues,1,4 million pour la seule France et près de 300000 disparus, la « der des der » restera dans l’histoire comme étant le conflit le plus meurtrier. Il n’y a pas de mots assez forts pour décrire l’horreur du champ de bataille l’interminable attente des poilus dans les tranchées, avec la peur au ventre avant de se lancer à l’assaut des lignes ennemies.
Quatre ans d’un conflit qui n’en finit pas, ce fut la grande guerre par sa dimension internationale, qui bouleverse les équilibres géopolitiques.
Les hommes ont payé un lourd tribut à la folie du moment, mais ils ne sont pas les seuls, les animaux présents également au coeur du conflit ont eu à souffrir des combats, même si les récits guerriers ne les mentionnent que très rarement il n’en reste pas moins que près de 800000 d’entre eux, des chevaux pour la plupart sont tombés au champ d’honneur. Même si le rôle offensif du cheval sur le champ de bataille, disparaît presque complètement, sa présence reste significative tout au long de la guerre. Son emploi se cantonne à la logistique, car il présente l’avantage d’être utilisable sur les terrains accidentés ou boueux, inaccessibles aux véhicules motorisés, et ne consomme pas de carburant alors que les besoins en charbon, essence et gaz dépassent largement la production.
Comme l’an passé à SaintAntoine, les portes drapeaux de la Communauté de Communes des Deux Rives côtoyaient 3 cavalières juchées sur leur monture, témoignage ardent de la présence de l’ami de l’homme au coeur des combats.
À Saint Antoine on se souvient de cette présence, la population se recueille au cours de cette cérémonie derrière M. le maire Jean Dupuy, les associations d’anciens combattants et de la Médaille Militaire de la Communauté de Communes des Deux Rives et derrière les membres du conseil municipal jeune. Une cérémonie digne qui marque le début de la kyrielle des cérémonies du souvenir dans chacune des villes et villages de France.
Une cérémonie marquée par la présence dans les rangs des porte-drapeaux de trois nouvelles recrues pour cette fonction hautement symbolique. En effet Noella Mackinder et ses deux filles Audrey et Brittany portaient fièrement les couleurs nationales aux côtés des plus anciens. Une présence très remarquée par M. le maire de Saint Antoine qui exprimera sa satisfaction de voir le devoir de mémoire se transmettre entre les générations.
Noelle nous fera part de sa motivation pour exercer cette fonction aux monuments aux morts, « un remerciement à la patrie, a ceux qui part leur sacrifice nous permettent aujourd’hui de vivre, c’est aussi pour moi une moment d’éducation pour mes deux filles ».
La cérémonie se termine par une remise de diplôme atypique sur le parvis de salle des fêtes.
En effet M. le président de la1167e section de la Société Nationale d’Entraide de la Médaille militaire, Auguste Blanc, remettra en mains propres un diplôme d’honneur aux deux cavalières présentes aux cérémonies du souvenir, diplôme qui vaut également pour leur monture, cérémonie dans la cérémonie en présence de M. le président départemental de la SNEMM, Henry Dessault la