L'hôpital est « malade » !

L’hôpital est malade ! Malade du régime d’austérité imposé par le gouvernement et qui a des séquelles sur les agents, à tous les niveaux !

Mardi dernier, un mot d’ordre de grève était lancé et côté pavé, dès 10 H, avec Sud Solidaires, FO, etc., une belle mobilisation était visible : tout le monde dénonçait cette « Loi Santé » (Hôpital Santé Territoire avec la création des 135 GHT, Groupement Hospitalier des territoires qui regrouperaient 850 hôpitaux) voulue (imposée !) par la Ministre de la Santé. Une loi pour beaucoup qui était dans la droite ligne de la « Loi travail ».

Pour les syndicats (et notamment FO) : ces regroupements sont des fusions déguisées, avec pour seul projet, des fermetures de services, des transferts d’activités, des mobilités imposées. Les 20000 suppressions de postes et les 16000 fermetures de lits, sont a contribution des hôpitaux aux 3 milliards d’économies imposées.

L’argument du gouvernement : le trou de la sécurité sociale qui serait résorbé « La ficelle est un peu grosse » rétorquent-ils ! Car cela à un prix : les emplois, la qualité du service du aux malades et la formation.

Quant au « Comité gersois pour le développement et la défense de l’hôpital public », il dénonce : « Des années de contre-réformes ont produit des résultats alarmants : bien loin de l’autosatisfaction ministérielle, la France s’enfonce dans pratiquement tous les critères du classement santé 2015 de l’OCDE, y compris les dépenses santé par habitant (12/44), le nombre de médecins (18e/43), d’infirmiers (17e/43), mais aussi, les déserts médicaux, l’éloignement des établissements de soins pour le public, tout en s’associant au mouvement de grève (illimité) des centrales syndicales qui revendiquent :

- L’abrogation des lois HPST (Bachelot) et santé (Touraine) ;

- L’arrêt des fermetures de lits et suppressions de postes ;

- Les moyens en personnels nécessaires ;

- Des moyens budgétaires à la hauteur des besoins en lieu et place des 4 milliards de coupes du PLFSS 2017.

La fièvre monte au CHG d’Auch et ce n’est pas d’aujourd’hui...

Curieusement, les élus, dits de gauche, ont disparu...

Les leaders ont mobilisés

Christophe Bukovec, Fabienne Minalé et Julien Mascaras pour la CGT invitent les agents hospitaliers à évoquer leur angoisse pour demain et la pénible réalité de leur quotidien.