Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
qui en disent long sur le moral des artisans gersois
• Des chiffres qui en disent long sur le moral des artisans gersois.
Ces 2 chiffres représentent l’écart des taux de participation (15 % en 2016 et 21 % en 2015) constatés à la dernière élection à l’issue de laquelle Guy Sorbadère est un président sortant, réélu. « Dommage que les artisans ne se soient pas plus impliqués ! » commentera-t-il. Tout en lorgnant sur les normes, la règlementation, toujours pesantes sur l’activité... et qui obligent certains à cesse leur activité. Néanmoins, il est déterminé :« Il faut que la Chambre des Métiers du Gers soit représentée et forte au sein de la Chambre régionale qui est en train de se mettre en place ! Ne serait-ce déjà que pour l’impact que tout cela pourrait avoir sur l’emploi au sein de notre institution gersoise. Alors que le Gers a une importance toute relative au sein de la nouvelle région...». Ceci dit, il saluait la place obtenue par les femmes au sein de l’institution : «35 % ont intégré la nouvelle équipe, elles sont très présentes et nous sommes sûr qu’elles amèneront leur part de dynamisme!».
Guy Sorbadère rappellera l’obsession de l’équipe : se battre pour sauver l’économie rurale et pour cela il prévient « nous irons, s’il le faut, jusqu’au regroupements départementaux pour penser à nos intérêts !». Pour la mandature à venir pour Guy Sorbadère « Nous nous occuperons des artisans et nous leur montrerons que la CMA peut les aider ! ». D’où l’idée qu’il proposait : mettre en place des unités de la CMA décentralisées sur le territoire et notamment sur l’Ouest du département avec une volonté, cibler davantage les territoires. Enfin, il insistait «la CMA reste une institution nécessaire pour sauver les métiers de l’artisanat en étant garante des qualités professionnelles des uns et des autres lorsque l’artisan s’inscrit à la CMA. Notre rôle est de défendre les artisans et l’on souhaiterait, même s’ils le proclament, que nos parlementaires nous aident ! Un lycée, c’est bien, mais ce n’est pas suffisant !».
• « S’organiser pour mieux s’adapter ! »
Aujourd’hui l’artisanat dans le Gers se sont 4800 artisans (et 6000 salariés) ; 70 % sont en entreprises individuelles et la moyenne d’âge des artisans pour 40 % est de plus de 57 ans avec un taux de reprise assez moyenne. Alors certes, l’on assiste à un monde de plus en plus déréglementé (l’ubérisation est passée par là et ce n’est pas fini), mais pour Guy Sorbadère, « L’artisanat a de l’avenir par sa proximité qui assure la survie de la ruralité. Le tout » dit-il « est de s’organiser : la société change à l’artisanat de s’organiser pour mieux s’adapter ! ».
Enfin, il saluera les efforts de l’École des Métiers de Pavie pour former des artisans qualifiés et de préciser que cette année c’est une progression qui a été enregistrée : plus 30 élèves, malgré parfois des orientations rendues difficiles par d’autres structures : « L’apprentissage » rappelait Guy Sorbadère, Président de la CMA/32 «c’est la voie royale pour l’emploi ! ».