Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Un candidat et sa « vérité »...
Entre les dédoublements de personnalité de nos élus de gauche, et les magouilles politiques de la droite gersoise, c’est une véritable trahison pour les électeurs… et une mort assurée pour le Gers !
Voir entre les 2 tours, le Président des Républicains organiser des réunions discrètes, avec le Responsable du Modem et de l’UDI, alors qu’à Paris, il soutient Sarkozy et Fillon, tout en se disant neutre ici, et alors que les électeurs de ce parti souhaite, vu les résultats du 1er tour des primaires, un homme fort et sans concession, est une pas très honnête intellectuellement. En tous cas, les électeurs de droite ont le droit de savoir qui est celui qui se présente devant eux. Je comprend le choix des électeurs de droite. Cependant, M.Fillon, en dehors de sa part libérale, suivra le chemin de la gauche concernant la ruralité, et agira pour un véritable retour en arrière d’un point de vu sociétal, comme cela est hélas toujours le cas avec ce parti.
Une droite qui soit sociale, ça existe et pas besoin de passer par les extrêmes pour cela!
Pour sa part, la gauche n’a pas le monopole du social, et surtout a suffisamment déçu dans ce domaine. Elle transforme le social en objet publicitaire pour leur parti, en agissant n’importe comment et sans réfléchir. Meilleurs moyens de monter les gens les uns contres autres. Je me bats nonseulement contre le système des grands partis, mais également contre les candidats qui se battront pour eux et leurs partis, sans tenir compte des électeurs. Dans les années à venir, le Gers aura besoin de vrais personnalités, prêtent à tout pour défendre leur territoire, et surtout pas leur carrière personnelle. Nos élus actuels, et ceux qui se présentent devant nous actuellement, sont à la limite de la schizophrénie : ils votent des lois contre les départements, et reviennent la tête enfarinée pour clamer qu’ils défendent la ruralité ! Si nous laissons le Gers à ce genre de parlementaires, le Gers sera l’exemple type de la ruralité qui se fera manger par les mégalopoles, et pour notre part Toulouse. Il en va de même pour les pseudo partis locaux, qui négocient en ce moment même, leurs financements sur Paris… avec les autres partis! Tous ces élus vous diront qu’ils vous défendront. Mais si le parti leur demande de ne pas faire de vagues, en échange de postes plus importants dans les nouvelles structures de la grande région, que pensez-vous qu’ils choisiront ?
Un parti, c’est un outil qui doit être à notre service, nous, hommes de terrains et combatifs, et non pas l’inverse. Je préfère que le Gers donne l’exemple avec des parlementaires combatifs, ici et à Paris, droits dans leurs bottes, et qui se battront pour leurs concitoyens. Après tout, ne sommes-nous pas le pays des mousquetaires ?...