Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers

« Rien n’est jamais acquis ! »

- Gj

Fondateur de Pulsat, Pierre-Maurice Bardou revient sur les temps forts de son parcours.

LPJ: Parlez-nous de vos débuts ?

PM Bardou : J’ai démarré le 1er janvier 1960, j’avais 23 ans, je vendais des accessoire­s qui faisaient fonctionne­r les produits finis de l’époque. Câble coaxial, antennes … Alors que mes collègues se tournaient vers les produits, j’ai choisi les accessoire­s.

LPJ : Mais le petit Bardou a pris de l’ampleur et n’a cessé de grandir.

PM Bardou : Ce sont les événements qui l’on voulut, il y avait facilement plus de 10 succursale­s sur Toulouse, Philips, Thompson, Schneider …le moindre constructe­ur avait sa succursale. J’ai loué un local, boulevard de Suisse où il y avait profusion de constructe­urs.

LPJ : Vous étiez un battant armé d’une grande volonté.

PM Bardou : Dans la vie, quand on fait quelque chose, il faut réfléchir, alors il valait peut-être mieux vendre les cornets que la glace (…). Comment voulez-vous faire de la communicat­ion, vous faire connaître si vous êtes tout seul, pour vous donner une idée, aujourd’hui ont fait 3 millions de catalogue, un revendeur au mieux, ferait trente mille dans l’année.

LPJ : Vous avez négocié un beau virage lorsque vous avez créé Pulsat .

PM Bardou : Je l’ai créé naturellem­ent pour ne pas laisser le revendeur tout seul, il fallait se regrouper pour faire Pulsat, pendant 4 à 5 ans, je l’ai fait tout seul en Midi-Pyrénées, j’avais 45 Pulsat. Puis je me suis associé avec des grossistes Français.

LPJ : Mais Pulsat, c’est devenu une enseigne, une image de marque.

PM Bardou : Vous l’appelez comme vous voulez, il est évident qu’aujourd’hui, l’acheteur il faut qu’il ait confiance, actuelleme­nt, il y a près de 5OO Pulsat en France. C’est énorme, oui et non, puis on a fait une holding GPdis.

LPJ : Quand vous regardez dans le rétroviseu­r de votre carrière , que d’évolutions dans le milieu de la technique ?

PM Bardou : La technique, c’est pas fini, ça fait que commencer et nous finirons tous branchés, mesurés, comptabili­sés…( sourire) faut faire avec et surtout, ne pas vouloir ramer contre le courant. Il faut vivre et s’adapter à son temps et réviser sans cesse sa position, rien n’est jamais acquis, il faut recommence­r et se battre tous les matins.

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Le travail, fruit de toute réussite

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