Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Gasconh’A table, c’était à Samatan
Magnifique événement autour de quelques uns des joyaux gersois, et ici, à Samatan, immédiatement on pense FOIE GRAS !
Bien sûr, cet abat de canard avait la vedette (que certains voudraient voir disparaître… on n reparlera), mais il y avait aussi quelques produits régionaux de haute tenu : jambon de porc noir, miels et fromages, vins et armagnacs, etc., etc ; sans oublier les ambassadeurs qu’ils soient ardents défenseurs devant les Assemblés (nationale, régionale ou départementale), mais aussi devant les pianos (actuels ou d’hier). Bref, que du beau monde pour redonner, avec une crise aviaire dévastatrice pour une économie locale frappée de plein fouet (et qui connaît quelques soubresauts…), un nouvel élan en cette veille de fêtes de fin d’année, grosse période pour ces nobles produits. Donc, grand événement qui s’est articulé autour de 3 moments forts :
- côté cuisine avec au piano, l’association des «Petits Chefs», présidée par Yann Le Délhaut et qui regroupe, à Samatan, 5 «Chefs établissements scolaires outre Yann Le Déhault (du lycée Théophile Gauthier à Tarbs), Michel Courties (de Bagatelle à Saint-Gaudens), Philippe Gaspard (de Paul Valéry à Séméac), Serge Guillet (Collège Victor Hugo) et Stéphane Branger (des Hôpitaux de Lannemezan) qui s’affairait à préparer un assortiment de mise en bouche pour la réception du jour ;
- côté rue avec la présence d’une cohorte «d’anti-tout» (dopés sûrement au «véganisme») mais qu’un cordon «sécurité alimentaire» (un vingtaine de gendarmes) contenait à distance raisonnable ;
- et enfin, côté pupitre des «officiels » l’intronisation en grand tenue d’un certain nombre de personnalités très attachées, en fonction de leur spécialité , à la «filière gras» dans la Confrérie du Foie Gras, sous la tutelle de René Daubriac, André Daguin et Philippe Martin. Parmi les intronisés, nous avons relevé le grand Chef, Michel Sarran qu’on ne présent plus tant il est connu d’un palais à un autre (du Palais du Foie Gras à Samatan au Palais de l’Élysée à Paris!).
Ceci étant, la culture gastronomique ne se limite à une pratique entre adultes, car un atelier était réservé aux apprentis mais aussi aux enfants.
Une journée parmi tant d’autres dans ce Gers où on ne badine pas avec une filière et avec les familles qui en vivent et savent créer, par leur savoir-faire, des richesses. De la journée, on retiendra également la nouvelle devise du Président du Conseil départemental : «Dans le Gers, il faut voir la vie en gras !». Pour un temps, finie la rose…