Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
« Aujourd’hui on formate tout ! »
Danièle Gilbert au Petit Journal
Elle se souvient de notre rencontre à Condom en 1990 avec la tournée Nostalgie et Gilbert Montagné, Danièle Gilbert est revenue dans le Gers pour jouer une pièce de théâtre à Mirande. Nous l’avons joint alors qu’elle repartait en tournée.
LPL : La pièce connaît un beau succès
Danièle Gilbert : On s’amuse bien, il y a Anthony Dupray de « Premiers baisers», on partage la joie avec le public, une belle mise en scène et j’avoue qu’on prend du plaisir à l’interpréter un peu partout en France.
LPJ : Un mot sur les années 7O et Midi Première, et paradoxalement, aujourd’hui on ne sait plus refaire ce genre de quotidienne.
Danièle Gilbert : - sourireJe vous ai bercé alors, vous êtes nombreux à ne pas avoir oublié cette émission.
Vous savez pourquoi, aujourd’hui on formate tout, on ne laisse pas les individualités s’épanouir, c’est un peu dommage parce que c’est justement quand les gens sont sincères, spontanés que ça rejaillit sur tout le monde.
Tout le monde apporte un petit bout de son talent, que ce soit les qualités et les défauts car quelque fois les défauts font la personnalité.
LPJ : Et encore une fois , vous faites ce que vous avez toujours fait, du direct, sans filet .
Danièle Gilbert : Pour moi le direct, c’est la vie , c’est la meilleure école, vous savez , désormais , la société est moins chaleureuse, les gens sont plus stressés, et avec la surmédiatisation, ça donne des envies , ça créait des jalousies, c’est pas toujours marrant.
LPJ : Il aussi ?
Danièle Gilbert : Oui d’abord à L’Alhambra, « Les idoles de Midi Première ». y a un spectacle
Des artistes sur scène et j’aurai le plaisir de tenir mon propre rôle que j’avais sur la chaîne.
Un orchestre accompagnera les artistes et en direct.
Nous partirons certainement par la suite en tournée.
LPJ : Moins de variétés à la télé, ça manque tout ça !
Danièle Gilbert : C’est vrai, il y en a beaucoup moins, c’est quand même quelque chose de très important qui donne de la joie.
Les chansons permettent de s’évader, ça fait rêver.
Et pour terminer, j’ai été très heureuse de jouer dans ce département et de retrouver les gens sympas du Gers.