Macron mène une guerre éclair contre les services publics

Lors du Conseil Fédéral de la fédération Sud/Santé Sociaux qui se tenait à Samatan du 4 au 6 avril 2018, nos 200 délégué-es provenant de tout le pays ont adopté une motion liant nos luttes à celles des étudiant-es, des cheminot-es et plus largement pour un service public à la hauteur des besoins de la population !

La bataille du rail lancée par l’intersyndicale de la SNCF interpelle nos organisations et nous invite non seulement à soutenir cette lutte mais au-delà à inscrire notre action dans le calendrier proposé par les cheminots. Les hospitaliers et salariés du social ont exprimés dès le début de leur travaux, le jeudi 4 avril à Samatan, la volonté d’être encore et toujours au service de la population, répondant en cela à ses besoins, là où les logiques néolibérales imposent des gestions qui ont pour seul but de détériorer le service public, pour ouvrir le passage à la privatisation, dont on sait que la seule finalité est le profit maximum de quelques-uns. Les hospita- liers, les travailleurs de la santé et du social souhaitent continuer à donner du soin, accompagner, aider, écouter, conseiller, prendre une main, soutenir toutes ces petites choses qui font notre mission, qui définissent notre coeur de métier et qui sont autant de pertes de temps pour nos managers et nos dirigeants.

La fédération Sud/Santé Sociaux est engagé dans de nombreuses luttes à travers tout le pays avec les salariées dans les EPHAD, les hôpitaux, les institutions du secteur médico-social. La fédération sud santé sociaux soutient Sud-Rail dans sa grève reconductible et les étudiants dans leur lutte, elle appelle ses syndicats, ses mili- tants et au-delà les travailleurs de notre secteur à rejoindre la lutte, en lançant des assemblées générales dans tous les établissements sanitaires, médico-sociaux, sociaux, à monter des comités de grève, sur le modèle de la convergence des hôpitaux en lutte.

Militants Sud/Santé sociaux à Samatan.