Esther Della-Libéra, la disparition d’une artiste-peintre de talent

Alors que nous écrivions en 2016 sur la sortie du livre de Patrice Della-Libéra, une rencontre avec cet auteur discret qui commettait son 1er ouvrage, nous eûmes le plaisir de découvrir les talents de sa maman Esther, qui réalisait de magnifiques tableaux. Entre des paysages, des portraits, la nature, des autoportraits… Esther qui demeurait humble, elle voyait des choses naturelles là où nous percevions un immense talent. Car Esther était une artiste insoupçonnée, qui à Condom connaissait ses oeuvres ? La famille, quelques amis, comme parfois cela arrive, des créateurs gardent leurs réalisations pour eux, accrochées sur les murs que seuls les invités peuvent apprécier. Ou bien dans des pièces qu’ils ressortent par un beau matin. Sans l’ambition de vendre, de «faire voir », d’exporter dans diverses expositions. C’est vrai, Esther aimait quelque fois offrir une toile, ici ou là. Réservée, l’oeil évocateur d’un sens aigu de l’observation et la gentillesse aussi douce que ses tableaux, que les traits de ces visages si précis, si ressemblants, remplis d’un vrai talent. Esther, née Négri, survenu dans sa 83e année, la cérémonie civile a été célébrée le samedi 31 décembre au cimetière de Larressingle.

Nous adressons nos sincères condoléances à son fils Patrice, à Nérina Frégonèse, sa soeur, Benjamin son beau-frère, Graziela Frégonèse, sa nièce et tous les proches et amis d’Esther à qui nous pensons en ce moment de peine.

Avec une toile des travaux de la campagne