Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers

La griffe Toutain, une véritable mouvance

- Gj

L’ événement à la mi- saison du calendrier artistique met en valeur plusieurs oeuvres de l’artiste, disparu il y a 10 ans. Jean-Louis Toutain continue de marquer par son style unique. Rencontre avec Gisèle, son épouse, présente à Condom.

Le Petit Journal : Que ressentez-vous en voyant ses oeuvres à Saint-Michel ?

Gisèle Toutain : Mon ressentime­nt, j’aime bien qu’il soit toujours là, que tout le monde puisse en profiter. J’aime bien les partager de temps en temps.

LPJ : Les courbes, les rondeurs, le gigantisme, c’était ça aussi.

Gisèle Toutain : C’était des terminaiso­ns très fines pour capter le mouvement en fait, pour qu’ils restent en suspension. Ses personnage­s même énormes puissent être légers.

LPJ : Vous avez vécu ses créations, il y avait de l’angoisse, du doute ?

Gisèle Toutain : Non, pas du tout, vous savez, il a commencé ses sculptures comme cela, quand il avait 40 ans. La 1ère qui est sortie, pour moi, ça été la révélation. C’était émouvant.

LPJ : On peut dire qu’il y a une griffe Toutain ?

Gisèle Toutain : Je pense, il a été aussi précurseur, il y a une école, je pense. Il y a une mouvance on va dire.

LPJ : Dix ans après sa disparitio­n, il est toujours là.

Gisèle Toutain : Oui et surtout dans la région Midi-Pyrénées, c’est son fief, il était Toulousain.

LPJ : Il avait toujours rêvé de faire ça ?

Gisèle Toutain : Artiste oui, après si vous faîtes le tour, j’ai mis un côté « muséable », pour faire voir qu’il avait au départ, une école classique

LPJ : Malgré tout, on peut interpréte­r une oeuvre selon son ressenti ?

Gisèle Toutain : Oui mais il a quand même une facture assez lisible et cela reste académique. C’est une lecture facile.

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Elle pose à côté d’une oeuvre de son mari

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