Guy Monier et Gilles Tonel

Avant le repas, ils reviennent sur cette épopée, Gilles était 2e ligne, une des têtes pensantes des retrouvailles, sur le terrain, en 1978, fallait pas le chatouiller, comme toute la formation, des costauds d’une tour imprenable. Et Guy Monier, demi d’ouverture.

Le Petit Journal : Une belle fête

Guy Monier : Oui et avec le temps, on s’est coupé un peu de ça, quant à l’équipe, elle avait une force terrible ça c’est certain.

LPJ : Désormais, les contrats ont remplacé le “clocher”.

Guy Monier : C’est sûr, on parle d’argent, de changer de club, les gens sont moins attachés aux mêmes valeurs.

LPJ : Le XV Condomois 78 champion, c’était légitime.

Guy Monier : Vous savez, on avait une équipe complète, chaque poste était bon, tout était à sa place.

LPJ : Les méthodes ne sont plus les mêmes.

Guy Monier : La façon dont on s’entraînait, bien des choses ont changées, ce n’est pas comparable mais nous avions une équipe homogène, il n’y avait pas de staff et on imposait des choses... ce qui est différent de nos jours !

LPJ : Gilles, cette équipe 78 c’était quoi sa force ?

Gilles Tonel : Le bloc, le collectif et l’envie que nous avait donné les entraîneurs. Ils nous auraient fait passer dans le feu, c’était quelque chose d’extraordinaire ! Et le jeu sur le terrain était géré par Guy Monier, capitaineentraîneur. On se défonçait sur le terrain ! Cette envie d’aller plus haut que nos moyens. On payait quand on n’était pas à l’heure à l’entrainement, vous imaginez !!!

LPJ: Et l’émotion ce dimanche 1O juin .

Gilles Tonel : Moi qui ait lancé ce truc, vraiment, on est satisfait.

Deux géants de l’équipe légendaire