Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers

Billet d’humeur

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La politique libérale est peut-être excellente sur certains points mais elle montre ses limites dans les zones rurales qui sont et qui seront de plus en plus impactées par l’abandon des services publics. En effet, nous assistons à des mesures drastiques envers les services postaux et peut être ce sera un retour aux pigeons voyageurs car des centres postaux vont devoir tirer leurs rideaux et l’on peut se poser la question : A quoi aura servi l’achat de boîtes aux lettres ? Sinon faire dépenser de l’argent aux usagers résidant dans les maisons isolées. D’ailleurs, le signataire de ce billet se souvient de la réponse du directeur départemen­tal à Auch qui avait affirmé que jamais, au grand jamais la Poste n’abandonner­ait ses services dans le départemen­t.

Deuxième à entrer dans cet abandon des zones rurales, abandon qui ne doit en rien toucher les énarques parisiens, puisque le nombre de médecins se raréfie comme neige au soleil et que faiton en haut lieu ??? Rien et combien de pharmacies vont être touchées par la mesure qui vise à diminuer les officines d’un nombre égal à 10.000 soit la moitié des pharmacies existantes en France. Comme nous sommes pas très éloignés, nous pourrons nous rendre en Espagne et au lieu d’acquérir des cigarettes, acheter des remèdes !!!

Dernier pan des services publics : celui de l’EDF devenu ENEDIS qui prévoit de supprimer 2.500 emplois, les départs en retraite ne seront pas remplacés avec une suppressio­n programmée de certains sites dans la région Mpyrénées dont celui d’Eauze.

Il ne faut pas oublier la mesure qui va toucher la Gendarmeri­e Nationale où les partants en retraite ne seront pas remplacés. Peut être ne haut lieu a-t-on pensé à instituer des milices comme celles qui existaient dans le Limousin et dans le Périgord au 17e siècle.

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