Tous azimuts

« Le jour de la nuit », une de ces manifestations imposées, au pays de la Démocratie, par une minorité… Mais il est vrai que si la pollution lumineuse nocturne peut faire bondir certains sur un plan uniquement écologique, c’est tout aussi (et encore plus) vrai sur le plan des économies, c’est là une autre histoire. L’argent public c’est « un pognon de dingue » qui est gaspillé et pas forcément qu’à cause de quelques ampoules… Ceci étant pour l’observation des étoiles venons-y : d’abord, cela concerne un public de spécialistes qui avec force engins scrutent le ciel… Mais au fait : avec quoi sont fabriqués ces engins ? Qu’utilisent-ils comme énergie, de l’électricité qui vient d’où ? Quant aux engins que l’on envoie dans l’espace eux aussi sont fabriqués à partir d’usines polluantes (avec des actionnaires…) ; ils sont envoyés avec des fusées qui utilisent des carburants… Enfin, pour construire des sites d’observations de par le monde, il a bien fallu d’autres engins, (peut-même déforester), des avions, voire des hélicoptères (chers à Nicolas Hulot et à François de Rugy). Et depuis des dizaines d’années (entre engins que l’on envoie, ceux qui retombent sur terre et ceux qui restent. On passe sous silence la pollution de l’espace…), combien d’ondes électromagnétiques sont propagées dans l’espace : est-ce que tout cela est sans conséquence sur la vie sur Terre ? Alors que l’on se bat contre la moindre antenne de téléphonie mobile… Ces questions furent posées à Hubert Reeves, il y a quelques années : il n’a pas répondu… La doxa et sa bienpensance, c’est terrible…

Décidément, pousser les gens à des réflexes d’un autre temps, d’un autre contexte, est aujourd’hui tendance. Pour autant, comment reprocher (si ce n’est par calcul politicien) à des maires d’augmenter la taxe d’habitation, alors qu’ils subissent des réductions de dotations plutôt drastiques, et « en même temps » leur en donner le moyen. C’est ce qu’avait fait le Président Macron lors de la « Conférence des territoires » « Vous avez toute latitude sur les taux d’imposition... ». Bon, il est vrai que dans bien des collectivités les embauches de complaisance ont créé un poste de « charges de fonctionnement » plutôt impressionnant...