Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
La sincérité de la directrice de Sain-Jo
L’école peut fonctionner aujourd’hui parce que la grande majorité des parents a décidé de garder les enfants à la maison. Parfois par civisme pour laisser la place à ceux dont les 2 parents travaillent ou à ceux pour qui ça se passe mal à la maison, parfois simplement pour éviter un risque de contamination alors que la fin de l’année scolaire est proche. Pour l’école Saint Joseph, c’est une vingtaine d’élèves qui reviennent sur la centaine habituelle donc 1 sur 5. Pour conclure, je dirais que l’école accueille en sécurité les enfants et les personnels grâce à un protocole sanitaire nécessaire et contraignant. Ceci demande une hyper vigilance de chaque instant. Du coup, je m’interroge quand je vois la désinvolture de la plupart des adultes : pendant le confinement, les parkings des supermarchés étaient pleins comme à Noël, les mercredis et samedis ! Changer ses habitudes en décalant les horaires des courses n’est pas monté au cerveau de beaucoup de personnes. C’est bien dommage.
D’autre part, les gens portent les masques souvent baissés sous le nez ou sous le menton, bref c’est du grand n’importe quoi. Pour se contaminer si le masque a été souillé, il n’y a pas mieux… Entre les précautions drastiques prises à l’école pour assurer la sécurité de tous et ce que je vois ensuite en ville, il y a vraiment un gouffre ! Décidément, apprendre à vivre ensemble dépasse le cadre de l’école, c’est en fait un apprentissage sur toute une vie.