Les Français ont été plus disciplinés que les Anglo-Saxons.

Selon les données transmises par Google, les Français, mais aussi les Italiens et les Espagnols - les "Latins européens" - ont été beaucoup plus disciplinés que les Anglais ou les Américains : la fréquentation des commerces a baissé en France de 73 % comparée à la période 3 janvier-6 février, et même 82 % en Espagne contre 34 % aux États-Unis ou 58 % à New York pourtant durement frappé. Celle des transports en commun a baissé de 75 % en France, 71 % en Italie, 74 % en Espagne, mais 69% au Royaume-Uni et 47 % aux ÉtatsUnis (69 % à New York). On a sous-estimé l’énorme capacité des Français en des temps difficiles à faire preuve de résilience et de discipline.

Il faut aussi noter que si la notion d’épidémie est inédite en France métropolitaine, qui a complètement oublié les grandes grippes de 1959 ou 1968, les Outremer en revanche la connaissent bien, entre le chikungunya et le Zika qui ont des taux de contamination autrement plus élevés, jusqu’à 40 % de la population de la Réunion pour le premier.

Dans certaines stations-services, le prix du gazole est tombé à 1,19 €. Une baisse de plus de 30 centimes en à peine deux mois alors que la circulation a quasiment disparu sur les routes.

Il faut remonter au mois de décembre 2015 pour connaître une baisse aussi importante du prix du carburant. Le 30 décembre 2015, le prix du litre du gazole était même passé sous la barre de l’euro, à 0,99 €.

Six ans auparavant, le 17 juillet 2009, le prix du litre de gazole, le carburant le plus utilisé en France, avait chuté également sous la barre d’un euro à 0,98 €. Un record qui tient toujours et qui ne devrait pas être battu les jours prochains, selon les experts.