Un peu d’histoire avec la maison de Mademoiselle Blay

Alain Geay nous parle de cette maison que tout le monde aperçoit lorsqu’on emprunte la petite rue sombre qui mène vers la rue Gambetta, la rue voûtée.

Les maisons à colombages : « Ordinairement elles ont un mur pour le rez-de-chaussée, et audessus de ce mur des étages supérieurs en bois composés d’éléments en chêne servant de soutien au futur remplissage qui constituera le mur, et sur lesquels s’appuient les poutres traversières qui reçoivent les chevrons et les parquets des différents niveaux. Parfois des poteaux sont placés en écharpe ou disposés en croix de Saint André, surtout au-dessous des baies et empêchent le déversement de la construction. Les vides sont garnis d’un remplissage en briques pour les maisons «soignées », de petits moellons de pierre ou de paille que l’on façonnait en cordes pour les entrecroiser autour des barreaux ou échalas de bois reliant les poteaux. On lissait ensuite à l’extérieur comme à l’intérieur au moyen d’un enduit de plâtre ou de chaux, et souvent d’argile (torchis). La maison ou demeurait Mademoiselle Blay appartenait à sa famille et était connue sous le nom de maison Ferret., rue Couverte. Cette rue a porté le nom de : rue de Barbazan, rue Mazan et porte le nom de Voûtée ou rue Couverte du fait de sa fonction de passage sous le premier étage d’une maison à colombages. Elle représente la rue médiévale. La fenêtre qui donne sur ladite rue donne le jour à une grande salle dont on pouvait admirer le plafond à poutrelles serrées et la belle cheminée en pierre. Cette demeure ancienne pourrait dater du 16ème siècle, et elle est la seule rescapée du quartier insalubre qui était constitué de maisons aussi anciennes et de même composition. »

On aperçoit bien la maison depuis la rue