Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Sylvie Colas : pas de fusion pour le 2e tour
DES NÉGOCIATIONS AVORTÉES PARCE QUE CONDUITES A MINIMA
« Ce n’était pas d’alliance dont on parlait, mais de fusion. Or, pour faire fusionner nos listes, il aurait fallu respecter les résultats des urnes du 1er tour : à savoir 2/3 des élus et adjoints pour la liste de Julien Pellicer, 1/3 pour notre liste. »
CHRONOLOGIE DES NÉGOCIATIONS
Le 15 mars, Julien Pellicer a demandé à Sylvie Colas se retirer, pour ne pas faire le jeu de la droite. Fin mai, dès l’annonce de la tenue du scrutin en juin, pour faire front commun contre Xavier Ballenghien, Julien Pellicer est revenu avec des propositions de postes sur sa liste. « Nous nous trouvions dans une situation nouvelle : les conséquences humaines et économiques induites par l’épidémie et les 2 mois de confinement m’ont conduite à prendre en considération cette ouverture, de façon à travailler ensemble au bien commun. J’ai proposé une fusion des listes, chacune intervenant au prorata de ses voix au 1er tour, comme c’est la norme en la matière. » La logique qui en découlerait inspirerait ensuite le programme de la nouvelle liste ; «pour notre part, nous sommes attachés aux dimensions écologiques, sociales, d’éthique et de sobriété. »
Logiquement, les résultats du 15 mars auraient dû donner une « liste fusion » composée aux 2/3 par les candidats de la liste de Julien Pellicer et pour un 1/3 par ceux de la liste menée par Sylvie Colas.
Au cours des nombreux échanges téléphoniques et mails, chacun, respectivement, a commencé à évoquer quels candidats il ne souhaitait pas sur une liste commune. En fin de compte, Julien Pellicer a fait savoir qu’il n’entendait pas aller audelà d’un poste d’adjoint et de 2 éligibles plus 2 postes en fin de liste. Il n’a pas non plus donné suite à la proposition de rencontre physique. L’écart entre, d’une part, le nombre de candidats de la liste Sylvie Colas que suppose la fusion des listes (9 candidats dont 7 en position éligible) et de postes d’adjoints (3 postes) et, d’autre part, l’offre très basse de Julien Pellicer a conduit Sylvie Colas à refuser : « il est préférable d’avoir le même nombre d’élus dans l’opposition, libres de leurs votes » explique-telle.