Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
«STOP ! Le mot Démocratie ne rythme pas avec Idrac»
Le Conseil municipal du 8 juin retransmis sur les réseaux sociaux s’est immédiatement présenté comme un élément de la campagne du 2e des municipales. L’idée semblait intéressante mais très vite cela s’est transformé en mise en scène. Les éléments obligatoires tables espacées, masques, écran, tout est installé, mais cela ressemble plus à une salle de classe qu’à une table de réunion d’un Conseil municipal, la configuration mise en place n’était pas bonne. L’appel et la présentation passés, le Maire s’approprie le micro et ne lâchera que rarement. Il l’a seulement partagé pour quelques interventions des responsables de son groupe donc l’unité et la cohésion ne se sentaient pas. Les prises de paroles des autres participants étaient inaudibles pour les spectateurs, aucun micro n’a été mis à leur disposition. Encore une fois le mot Démocratie est totalement absent lors du one man show du Maire et de ses agissements. Donc les auditeurs n’ont entendu que ses réponses ou ses niaiseries.
Non habitué à entendre des remarques, des propositions ou explications hors de sa convenance, il fait en sorte que les lislois en soient privés. L’on comprend bien que ce Conseil n’est pas ordinaire. La période impose des différences, mais il ne faut pas se servir de ce moment pour énumérer les « miracles » réalisés par l’équipe en place qui ce soir du 8 n’a pas l’air très à l’aise. L’opposition, hormis Mme Ducarouge passée dans le camp du Maire, n’est jamais devenue agressive elle proposait, elle s’exprimait. Quand l’on n’est pas dans le moule, même les abstentions choquent. Lors de la présentation du tableau des subventions allouées aux associations, le groupe « L’Isle pour tous», par les interventions de Jacques Dupré et Jean-Luc Davezac, ont exprimé leur opposition aux montants de ces aides. Au moins 2 raisons : dans leur programme pour les élections, l’augmentation des subventions aux associations était une nécessité. Sans la dynamique du monde associatif, la ville ne vit pas !
Dans la période actuelle, il faut leur donner des moyens à la mesure de leurs efforts et dans le même sens remettre le cours à niveau, ces subventions ayant subi une baisse 2 ans plus tôt. Il faut tenir ses engagements « nous remettrons à niveau dès que cela sera possible ». Aujourd’hui c’est nécessaire ! L’on entend surtout la réponse du Maire, bien chargée de démagogie, il est maître dans cet art : « Vous votez contre les subventions ! », la réponses est inaudible : «Non, l’on veut qu’elles augmentent !».
Il y avait d’autres solutions! Ce Conseil aurait pu se faire avant que commence la campagne des municipales, ou durant cette période par séance vidéo-conférence comme beaucoup d’autres villes et villages voisins. Ou même le retard de 3 semaines et le report après les élections n’aurait pas bloqué le déroulement des actions, surtout durant la période estivale. «Oui, un changement d’attitude ou d’équipe est aujourd’hui nécessaire à L’Isle-Jourdain ! ».