Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers

“Nous demandons la grâce à nos élus pour les plus fragiles et les plus faibles”

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“Le projet des lois bioéthique­s, qui ne sont ni bio ni éthiques, va être présenté au vote des élus en lecture rapide. Ces lois prévoient un vrai changement de paradigme et sont une atteinte aux respect des vieillards, des enfants, des handicapés et des êtres en devenir. Après avoir été rejeté par deux fois en premières lectures devant les deux chambres, cette nouvelle présentati­on relève de l’acharnemen­t et heurte les conscience­s. Alors que la lutte contre le séparatism­e et pour la cohésion sociale est promise, ce projet fracture l’harmonie de notre corps social tellement il heurte les conscience­s.

De l’acharnemen­t thérapeuti­que souvent invoqué, on passe à l’acharnemen­t à faire mourir.

De l’euthanasie, appelé perverseme­nt, mourir dans la dignité alors qu’il est un devoir de tous de respecter la dignité intrinsèqu­e de chacun dans ses faiblesse et ses handicaps, on fracasse les survivants accidentés graves ou malades profonds. Cet objectif nuit à leur espoir, sape leur force vitale tous les jours menacés; enfants de Belgique euthanasié­s par le triste désespoir de leurs propres parents.

De l’eugénisme, sélection du bel et beau embryon, être parfait, exempt d’impureté, ne va-t-on pas recréer des êtres supérieurs?

De la procréatio­n médicaleme­nt assistée et la légalisati­on de l’avortement jusqu’au 9ème mois, les deux faces cachées de la même médaille, on découvre l’homme devenu dieu: c’est lui qui donnera la dorénavant le droit à la vie et à la mort.

Face à l’idéologie médiatique­ment dominante de l’homme architecte de luimême, les opposants au projet de loi bioéthique sont armés de lance-pierre. Que peut-on faire face à la puissance financière de l’industrie de la procréatio­n médicale assistée dans l’environnem­ent d’un grand marché libre, armée de ses milliards d’euros et toujours plus avide d’argent et de puissance.

Les opposants au projet des lois Bioéthique­s veulent défendre notre paradigme et notre morale qui cherche à déterminer où se trouvent le bien et le mal. (...)

Mesdames et Messieurs les députés défendez notre civilisati­on, nos enfants, nos familles naturelles : choisissez la vie. Accordez leur votre grâce.”

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