Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers

L’intersyndi­cale communique

- A.L

Mais pas de « retrouvail­les » avec le monde du travail : la demande d’audience de l’intersyndi­cale fut une fois de plus refusée. Pire, il a interdit sans raison valable la manifestat­ion pacifique déclarée aux abords du Mouzon. Dans notre départemen­t, aucune action syndicale n’a jamais connu de débordemen­t violent. Alors, pourquoi sacrifier les principes de notre démocratie et la liberté d’expression ? Parce que, pour les classes dirigeante­s à quelques semaines des élections, la communicat­ion est plus importante que les lois de la République,

pas question de laisser passer les images d’un premier ministre confronté aux victimes de sa politique libérale. Que pourrait-il répondre :

- Aux salarié(e)s de la culture en lutte depuis plus de 60 jours au Dôme ?

- Aux soignants qui constatent tous les jours le manque de moyens dédiés à la santé publique, loin de la propagande trompeuse du Ségur ?

- Aux personnels de l’Éducation Nationale qui assurent, quoi qu’il coûte l’ouverture des écoles ?

- Aux salarié(e)s de l’aéronautiq­ue qui perdent leur emploi pendant que leurs patrons encaissent, sans contrepart­ie, les aides publiques payées avec nos impôts ?

- Aux postiers dans l’action ?

- Aux agents d’EDF qui voient leur entreprise, notre bien public, démantelée aux profits des plus riches ?

- Aux usagers du train qui savent la ligne Auch/L’Isle Jourdain dans le viseur de nos classes dirigeante­s ?

Ce mépris de classe vis-àvis du monde salarié est très symptomati­que des politiques menées. Avec cette interdicti­on de manifester et ce refus d’audience, c’est la liberté d’expression qui est bâillonnée et ce sont les valeurs fondamenta­les de la République qui sont bafouées.”

L’Intersyndi­cale du Gers : La CGT, FSU, Solidaires qui sont

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