Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Un 1er mai qui reste timide…
Vie syndicale
Si le parfum du muguet vous emporte toujours autant, il n’en est plus de même du monde syndical, où terminés les grands défilés d’antan et dont toute une classe politique se méfiait ! Peut-être entre 200 à 300 personnes étaient rassemblées Place de la Libération à Auch pour parler pouvoir d’achat et retraites, etc. Comprenne qui pourra alors que quelques jours auparavant leurs leaders nationaux appelaient à voter (aux présidentielles) pour celui qui serait la cause de tous les maux sociaux et de bien « des inégalités, du saccage des services publics, des retraites » disaient-ils, il y en encore quelques mois… Autant de paradoxes qui incitent, et vous vous en doutez, le plus grand nombre à ne plus aller voter… alors, défiler ?...
En fait, et on l’entendra quelques uns, aujourd’hui, chez qui on pense surtout à contester le verdict des urnes d’où : « Nous préparons le 3e tour ! » avec, comme d’habitude une présence très fournie d’élus de gauche. Et l’on entendra aussi bien sûr, parler de la situation en Ukraine…
Bref, le « 1er mai » était la journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs ; puis, elle est devenue « Fête du travail », en avril 1919, suite au vote par le Parlement de la journée de 8 H. Et la journée du 1er mai deviendra officiellement une journée chômée. En 1941, alors que la France est sous le régime de Vichy, le maréchal Pétain déclare que le 1er mai sera la « Fête du Travail et de la Concorde sociale ». Enfin, En 1948, le 1er mai est définitivement institué comme un jour férié, chômé et payé pour les salariés, avec une tradition qui perdure : la manifestation.
Outre les tradition : défilés, autre
on offre du muguet le 1er mai ! Pour offrir du bonheur, pour annoncer l’arrivée du Printemps, des beaux jours...
Bref, de l’espoir pour des jours meilleurs…