Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
La disparition de Pierre Coras
Il y a encore quelques semaines, nous l’avions suivi au Chat Pitre 32 pour la signature de son nouveau livre « Les racines du souvenir », l’histoire complète de sa famille qu’il avait présenté lors de son lancement en mars, à Montréaldu-Gers. Une disparition qui nous attriste, nous retenons la gentillesse de Pierre Coras qui avait rejoint au printemps le cercle Algérianiste.
Né à Perpignan en 1939 d’un père franc-comtois et d’une mère gasconne, son enfance a débuté à Nérac où vivait la famille de sa mère. Enfance heureuse auprès de ses parents et grands-parents. 1954, il arrive à Condom. Son père avait acheté le domaine de Pôme, sur la route de Nérac, à 4 km de Condom. Il rentre en 3e au Lycée de garçons et passera son Bac de philosophie en 1959. Il devient alors surveillant d’internat au lycée de Condom pendant qu’il poursuit ses études de Droit à Toulouse. Après c’est l’Algérie. En début 1963, il sera affecté à l’Etat Major de l’Armée de l’Air à la Réghaia à côté d’Alger. Il rentre au Music-hall aux Armées et je chante devant les militaires, dans la plupart des bases d’Algérie. Il épouse Marylise en 1966. Sa carrière professionnelle lui permettra de connaître plusieurs secteurs. Du marketing, chef de produits chez «Lu», Brun et associés, il travaille en particulier avec le grand designer Raymond Loewy pour recréer le packaging du « Véritable Petit Beurre Lu ». Directeur du Marketing des Agences Hachette, puis Manu
France, l’achat d’un restaurant dans la région de Saint-Etienne. 1983, retour à Condom et achat d’une crèmerie-épicerie fine rue Gambetta, directeur commercial à Gersica à Lectoure, il prend sa retraite en 1996.