Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Dédicace du nouveau livre de Frédéric Baptiste
L’écrivain était venu présenter son premier ouvrage en 2020 « Amoureuses », paru aux éditions Julliard. Frédéric Baptiste est de retour à la Librairie gourmande et signera son nouvel ouvrage « L’étoffe de nos rêves » le samedi 6 août, de 10h à 12h, place Bossuet.
Nous avions longuement conversé à l’époque avec un écrivain qui signe sous le sceau de chez Julliard, son livre « Amoureuses » obtiendra par la suite le Prix littéraire national de l’audiolecture 2022.
Le sujet de «L’étoffe de nos rêves» raconte l’histoire d’une adolescente éprouvée par le deuil retrouve sa joie de vivre grâce à sa rencontre avec un comédien travesti, passionné de Shakespeare. Un road trip tendre et drôle autour de la Bretagne, qui célèbre l’amour, l’art et l’amitié. Comme au théâtre, dans ce roman initiatique, dont l’intrigue repose en grande partie sur le jeu des faux semblants, les apparences sont trompeuses, mais les masques finissent par tomber. Si Gaëlle se fait passer pour un garçon, Sam, lui, n’est une femme que sur scène ou lorsqu’il répète ses rôles. «L’étoffe de nos rêves» est l’histoire de ce duo touchant et improbable, et des liens d’amitié qu’ils vont nouer autour d’une passion commune : la comédie.
Devant une assistance bien fournie, Alain Geay a tenu une conférence sur l’année 1944 à Condom, en voici quelques extraits :
« Merci à l’équipe du Continental, d’avoir accepté que j’évoque un moment de l’histoire de Condom, moment auquel, bien malgré lui cet établissement a été associé.
Le sujet que je vais aborder concerne l’année 1944; il est dédié à la mémoire de 4 Résistants, et de 2 civils Morts pour la France. Sachez aussi que les troupes allemandes qui stationnent au « Camp dit de Teste », (actuel stade), à Condom dès le 12 novembre 1942, ont un effectif de plus ou moins 1000 hommes. Elles y restent jusqu’en mai 1943, mais la SIPO (Police de renseignement) sera maintenue avec quelques éléments discrètement noyés dans la population. (…)»
Alain Geay y évoque les différents événements. Hélas d’autres victimes vont tomber sous les balles allemandes. Il relate l‘assassinat des collégiens « Boissel et Morérau »
«Le 22 juillet 1944, même jour, même année, même lieu ou presque. Il est 9 h 20 lorsqu’ils sont rejoints par la voiture de tête du convoi allemand, voiture basse camouflée. Un officier de grande taille, fort, se tient debout et porte le calot réglementaire. Il ordonne la fouille des jeunes gens qui se tiennent debout les bras en l’air.
Le premier fouillé, Max, est menacé par le revolver de l’officier qui tenant les papiers de ce dernier fait mine de les lire et commande de faire feu. Il tire le premier atteignant Max en pleine tête. Son corps s’écroule sur le bitume dans une flaque de sang. Jacques, au moment où le feu est ouvert sur son camarade, saute pardessus la haie qui longe la route en contre-bas mais il est tiré comme un animal au revolver. Atteint à la poitrine, à l’épaule, au poignet et à la tête, il s’écroule mort.
Ils se nommaient : Jacques Boissel né à Condom le 12 août 1927
Max, Christian Morerau né le 1 janvier 1928 à Bagnères de Luchon.»