Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Après la disparition d’André Médous
Seize mois après le décès de son épouse Jeannette, André Médous est allé la rejoindre dans le petit cimetière d’Artiguedieu, laissant à jamais sa fille Françoise dans le désarroi, elle qui leur avait permis de vivre leur vieillesse ensemble, dans le cadre familial. Homme de la terre, très discret, il avait voué son existence à sa ferme, à ses animaux qu’il ne quittait qu’exceptionnellement et alors que Jeannette régnait avec une sollicitude de mère sur sa tribu de chats, son chien était son fidèle compagnon, ce qui donnait malgré tout une cohabitation harmonieuse. Orphelin de sa maman dès la naissance, il avait été élevé par l’une de ses soeurs dans son village natal de Lamazère, travaillant dur dès l’âge de 14 ans dans les fermes des environs avant de s’installer à Artiguedieu en septembre 1958, lors de son mariage avec Jeannette Lasserre. Dès lors, plus question d’aller bien loin : son travail au rythme des saisons même s’il était pénible et parfois ingrat, sa famille, ses voisins, ses amis lui suffisaient. Jusqu’à fin de sa vie, très entouré par les aides-soignantes, les auxiliaires de vie, les infirmières, son médecin traitant et surtout Françoise, il a pu profiter de la quiétude de son domicile, un véritable privilège à notre époque ! L’estime que tous lui marquaient s’est manifestée aussi lors de ses obsèques qui se sont déroulées dans la petite église d’Artiguedieu située à quelques mètres de son domicile. Là-haut à 94ans, il va retrouver sa famille et une foule de connaissances parties avant lui, il doit avoir pas mal de choses à leur conter !
Que toutes ces marques de sympathie, toutes ces fleurs qui recouvrent sa tombe, tous les messages de soutien soient un réconfort pour sa fille et les siens.