Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers

L’émotion du souvenir

- Gj

La récente cérémonie religieuse en l’hommage à Jacqueline Coulon a permis de ressentir une profonde émotion au coeur de la cathédrale Saint-Pierre.

Jacqueline était née le 9 avril 1939 à Monbrun, petit village du Gers. Elle a vécu l’enfance d’une fille unique aimant ses parents et dotée d’un caractère doux, affectueux et joyeux qui a été présent durant toute son existence. Plus tard, au seuil de la vie active, elle a souhaité entrer dans la fonction publique et s’est présentée au concours d’admission aux PTT, comme on disait à l’époque. Elle sera reçue et affectée dans différente­s villes du Gers et de la région parisienne en attendant sa titularisa­tion.

Jacqueline sera standardis­te au central téléphoniq­ue du bureau de Condom. A cette époque, nous sommes en 1960, le réseau téléphoniq­ue n’étais pas automatiqu­e, elle était donc devenue « la demoiselle du téléphone ». Puis ensuite, ce sera le guichet de la poste. Après sa nomination, elle s’est mariée et installée dans une maison du quartier de SainteClai­re et a eu deux garçons, José et Pascal. C’est en 1998 qu’elle prend sa retraite et a pu profiter de ses loisirs, la lecture, certaines séries, la bonne cuisine, mettant en valeur le canard et ses déclinaiso­ns… En 2010, elle épousera Bernard, son compagnon depuis de nombreuses années. Elle avait une foi chrétienne profonde, une dévotion particuliè­re pour la vierge Marie.

C’était l’émotion en la cathédrale, avec les amis de Sainte-Claire, les copains de José et Pascal, un hommage sobre mais sincère pour son départ vers la lumière éternelle. Gisèle Biemouret, amie de la famille, était présente. Le petit soleil pointa, place Bossuet lors d’une cérémonie en musique en fin de célébratio­n, puissante par l’émotion.

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- Crédits : Gj Une cérémonie sobre mais émouvante et d’une grâce ressentie

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