Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
La Confrérie de la Fève, toujours fidèle à ses objectifs philanthropiques
Fidèle à son essence philanthropique, la Confrérie de la Fève a organisé son traditionnel repas lors du Marcat de Beth Temps’a et victime de son succès, elle a été dans l’obligation de refuser des convives, faute de bras et de place.
Plusieurs atouts pour expliquer cette réussite : cette fois-ci la destinée de la recette était déjà connue avec la fourniture de matériel pour le repos et la récupération des pompiers durement concernés par les feux en Gironde. Ensuite il y a aussi le rapport qualité prix du repas inégalable, tout compris de l’apéritif au café, tout cela n’étant possible que grâce à l’investissement des bénévoles avec à leur tête le chef JeanPierre Haubre qui, pour l’occasion, délaisse son propre établissement des Landes. Toute aussi appréciable la convivialité qui règne au sein de cette association qui travaille toujours avec une efficacité discrète. Si son statut ne prévoit que l’intronisation des messieurs, il faut tirer un grand coup de chapeau aux nombreuses dames, conjointes ou amies, qui répondent toujours présentes lors de l’organisation de toutes les animations publiques. Cette année, la Confrérie avait plus spécialement dédié ce repas qu’il ne manquait jamais au grand cuisinier André Daguin, parti rejoindre les étoiles. Pas de discours mais de superbe photos géantes prises lors de ses différents passages à Seissan, une présence tacite certes mais confirmant que les grands Hommes ne meurent jamais
En offrant la recette du petit déjeuner partagé dans la rue, l’Encierro a aussi apporté comme chaque année, sa contribution à l’action de la Confrérie. Des jeunes prêts à marcher sur la trace des anciens, qu’ils en soient remerciés !
Il faut savoir que la réservation des repas se fait pratiquement d’une année sur l’autre et ce n’est par hasard que les personnalités sont toujours invitées à cette table. Croisons les doigts que cette belle initiative puisse perdurer malgré le bénévolat qu’elle mobilise, sachant qu’en contrepartie elle a, jusqu’ici, apporté aide et réconfort dans des situations difficiles ou amélioré les conditions de travail de ceux qui se dévouent aux autres.