Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Les aficionados ont approché l’élevage de Jean-Louis Darré
Les aficionados de la Peña taurine ont pu aller approcher de près chez JeanLouis Darré, deux des taureaux qui se retrouveront dans l’arène du Soleil d’Or, dimanche 4 septembre . Issus de l’élevage Astarac, ces novillos de trois et demi ont été sélectionnés quelques jours auparavant par Solalito, en fonction de leur morphologie, du port de leur tête, de leur manière d’avancer, autant de critères qui laissent augurer qu’entre l’homme et le taureau, la rencontre dans l’arène sera digne des meilleurs moments de la tauromachie
A préalable l’éleveur a raconté l’historique de son élevage sur cette ferme où la famille est présente depuis six générations sans envisager jusque là l’élevage de toros de combats. Premières corridas vers l’âge de 5-6ans, à Vic où résidait une partie de sa famille, le jeune Jean-louis a été marqué par la gestuelle qui fait le spectacle dans l’arène. C’est donc ainsi qu’il est devenu aficionado, assistant à quelques autres corridas, Bilbao, Arles, Nîmes jusqu’à devenir presque par hasard durant 6 ans valet d’épée de son ami de l’époque Michel Lagravère, jusqu’à ce que celui-ci s’exile au Mexique.
L’arrivée de la PAC dans les années 90-91, ont amené le paysan aficionado à envisager différemment son activité. Ainsi est né l’élevage des Astarac, suivi en 2002 par un second élevage les Camino de Santiago. Aujourd’hui, 285 ha avec 44 km de clôture où paissent 500 Astarac et 150 Camino, 120ha étant réservées à la production des 400 tonnes de foi nécessaires à l’élevage. A l’âge de 2 à 3 ans, les femelles sont testées dans l’arène afin d’être sélectionnées pour la reproduction.
Depuis leurs premiers Astarac dans les arènes d’Aignan en 97, en passant par les premiers Caminos à Aignan en 2004, Jean-Louis Darré et son fils Romain ont bien avancé sur le chemin de la reconnaissance de leur élevage.