Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers

L’activité se poursuit malgré le redresseme­nt judiciaire

- PC

4 mois ! C’est ce qui reste à la polycliniq­ue pour sortir la tête hors de l’eau et trouver des solutions à l’endettemen­t financier qui se monte à 8 millions d’euros.

L’établissem­ent, qui a vu se succéder différents repreneurs, dont Clinavenir actuelleme­nt, fait face à des dépenses considérab­les (loyer exorbitant, travaux conséquent­s, embauche de personnel...). L’arrêt complet d’un mois et demi en mars 2020 et les 18 mois d’activité réduite à 80% imposée par l’Etat, n’ont pas arrangé les choses. Le syndicat FO majoritair­e alerte aujourd’hui sur cette situation qui pourrait trouver une issue possible avec la création d’un GCS (Groupement de Coopératio­n Sanitaire) souligne Justine Boyer secrétaire du Cse, cela voudrait dire que l’activité serait reprise dans les locaux, personnel et médecins compris. Rien ne changerait pour les patients. Une propositio­n actée par les actionnair­es et le personnel, mais le 29 juillet, c’est le blocage du côté de la direction de l’hôpital. Il se dit qu’un rapprochem­ent des deux structures et un éventuel dépôt de bilan de la clinique entraînera­it une charge financière pour l’hôpital. L’ARS de son côté espère trouver une solution car la fermeture de la clinique et de son bloc opératoire serait préjudicia­ble à l’offre de soins sur le départemen­t.

Vendredi 9 septembre, une réunion de la dernière chance rassembler­a autour de la table préfet, élus, hôpital, clinique et ARS. Pas d’invitation pour FO qui compte bien être présent. Les 4 mois du redresseme­nt judiciaire pourraient en tous cas être repoussés à 6 mois voire 18 si un projet viable est dans les tuyaux.

 ?? - Crédits : PC ?? Emilie Pourcet, déléguée du personnel et Justine Boyer, secrétaire du CSE de la polycliniq­ue de Gascogne
- Crédits : PC Emilie Pourcet, déléguée du personnel et Justine Boyer, secrétaire du CSE de la polycliniq­ue de Gascogne

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