Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
La RN 124 : réactions
Le point d’étape sur les travaux de la RN 124 pour le tronçon GimontL’Isle-Jourdain présenté par Jean-René Cazeneuve, député, a fait réagir des élus comme Carole Delga, présidente de la Région Occitanie et Philippe Dupouy, président du Conseil départemental du Gers : « un aménagement qui n’aurait pu voir le jour sans le financement des collectivités du Gers aux côtés de celui de l’État ». Et d’expliquer : « Le lancement des travaux de finalisation de la mise en 2x2 voies de la RN124 s’annonce pour le 1er trimestre 2023, et c’est une bonne nouvelle. Une annonce qui, nous le rappelons, n’aurait pu être envisagée sans la forte mobilisation des collectivités territoriales de notre département, en complément de l’appui de l’État. Aux 27,5M€ apportés par l’État, ont été ajoutés 14,75M€ de la Région Occitanie et du Département du Gers qui vont permettre de terminer cette déviation à laquelle les collectivités locales auront participé à hauteur de 78M€ sur les 142M€ du coût total, soit plus de la moitié. Nous rappelons en effet l’action, réalisée par le Département et la Région
depuis maintenant 24 ans de participer au financement d’une route qui était pourtant, et est encore à l’heure actuelle, de la responsabilité de l’État. (...) Et ce, alors que le Département investit sur la RN124 en plus d’être chargé par le législateur des routes départementales. Et ce, alors que la Région déplore l’année blanche qui pénalise cette route imposée par le Gouvernement dans les négociations du contrat de plan État Région. Et ce, alors que la Région pallie le désengagement de l’État des lignes de desserte fine, dont l’axe ToulouseAuch qui emporte pourtant 10000 voyageurs chaque jour, désengagement acté par la loi de 2018 pour un nouveau pacte ferroviaire votée par le député LREM Jean René Cazeneuve. Alors que l’État est toujours le propriétaire de cette ligne. Le propriétaire se félicite donc des travaux d’embellissement de son logement, il oublie que le locataire en a payé plus de la moitié. L’honnêteté d’un député est de rappeler cet engagement singulier des collectivités sur un projet dont l’État a pourtant la charge ».
Vendredi dernier, un après midi consacré aux aidants et leur santé était organisé dans les locaux de Ciné32 à Auch par la Mutuelle Française Occitanie. En préalable à la projection du film «Photo de famille» dont le thème était la difficile prise en charge de la grand-mère, les participants ont pu recevoir conseils et informations auprès des associations d’aide présentes : Relais Cajou, Bulle d’air, le Clic et France Alzheimer.
À l’issue de la projection, Virginie Fourgeaud, psychologue et Laetitia Divo du Clic ont animé le débat et les échanges. Comme les personnages du film confrontés aux difficultés à gérer la maladie de leur grand-mère, la question qui a débuté la discussion était «comment devient on un aidant sans le vouloir ?» Une position qui est tout sauf naturelle. C’est une vraie charge mentale et physique et l’aidant devient une «victime cachée». Plus le relais sera mis en place tard, plus les difficultés seront nombreuses à gérer la situation. Des temps de répit seront nécessaires pour recharger les batteries. L’aidant doit trouver sa juste place. Ce dernier est confronté aux problèmes de mémoire, aux troubles du langage puis à la perte d’autonomie physique. Sans formation l’aidant peut subir anxiété voire dépression. Une participante à témoigné du fait qu’on peut être un aidant heureux et à t’elle dit, «on apprend à connaître la personne malade mais on apprend à se connaître aussi». Les débats se sont conclus par la présentation de chaque association et de leurs missions respectives.