Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Chronique d’une mort annoncée... ou pas ?
Environnement
Cela fait 20 ans déjà ou plus que le vieux Gers, ancien lit originel de la rivière Gers, a été curé à l’époque par la municipalité en poste. Ces travaux d’ampleur ont eu pour maitre d’oeuvre la CACG (Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne) et avait été réalisés par une entreprise de travaux public des HautesPyrénées. A l’époque, divers aménagements hydrauliques avaient été conduits comme paysagers. Le site avait été inauguré quelques années plus tard par l’ancien président du Conseil départemental Philippe Martin en présence de nombreux élus. A ce moment-là de sa vie, il coulait des jours heureux faits de niveaux constants et de potentiel piscicole capable de séduire l’halieutisme local. C’était sans compter sur les affres du temps qui, chaque année, apporte sa contribution avec son bras armé que sont les crues en envasant ce bras mort. Tout cela pour dire qu’en 20 ans de vie, il s’est comblé lentement mais sûrement, au point de ne plus être alimenté par la rivière Gers comme par le passé. La période que nous avons vécue cet été, avec son cortège de canicule, a sonné le glas de ce bras mort. A l’heure actuelle, il ne subsiste que quelques trous d’eau dans la partie amont de la passerelle, et un peu plus bien en aval de celle-ci, pour ceux qui fréquentent l’endroit.
Dans un autre registre, la population piscicole a été impactée par cet état de fait qui, pour l’instant, n’interpelle pas grand monde mis à part les pêcheurs du coin. Si rien n’est fait, ce bras mort ne vivra pas 20 ans de plus. Par contre, une embellie sur le sujet : contactée sur la chose par la Mairie, le syndicat mixte des 3 vallées s’est dit prêt à intervenir dans le devenir de ce bras mort. Affaire à suivre !