La web radio en direct

Les casques sur les oreilles, la position qui vous rapproche à quelques centimètres du micro, le son modéré car un volume fort n’est jamais synonyme de qualité, il est trompeur, il faut bien s’entendre, s’exprimer avec une articulation audible, affirmer une intonation homogène sans jamais rester en suspension ; à cet instant, la concentration se met en place et conjugue avec une décharge d’adrénaline, l’instant T où il faudra intervenir, le mot clé en radio. Les regards suivent le mouvement d’un petit trac nécessaire mais éphémère, car il ne doit jamais avoir l’emprise. On pose sa voix, lui donne la force primordiale qui lui évitera tout tremblement ou maladresse. Le souffle est au meilleur de sa respiration, les deux animatrices de la web radio du collège ont sur leurs visages la volonté de bien faire mais aussi ce sentiment d’éviter l’erreur. La première a le regard qui fixe, la seconde a pris le parti du sourire qui peut s’avérer être un pare-feu à la peur. Mais parler avec la joie sur les lèvres est un argument qui vous pousse et se transmet aux auditeurs.

Au collège, les animateurs de la web radio reçoivent des invités, réalisent des émissions thématiques et sur des sujets qui les touchent aussi. Qui peut dire, qu’un jour peut-être, un des ces jeunes s’orientera en direction d’une carrière radio ? Les vocations naissent aussi de la sorte. Les parcours sont désormais accompagnés par des écoles officielles, pour les animateurs et les journalistes.

Un total paradoxe avec les années 80 où les Dechavanne, Nagui, Boyer, Arthur, Cauet, Reichmann, et plein de célèbres comme aussi Drucker, (années 60) sont passés par la voie des radios libres ou périphériques pour trouver leurs voix. Cela

existe encore, le talent permet de tenir la dragée haute au reste. Il y avait moins de formatage.

Ceci étant dit : l’antenne de la web radio de «Saintex» est ouverte, nous sommes en direct, que l’émission commence !

- Crédits : Gj Les deux élèves avec les attitudes qu’il faut tenir face au micro