Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Belle réussite pour le repas de la chasse
Samedi 27 avril, à 14h au cinéma Grand Angle, l’association culturelle La Floureto propose à ses adhérents (et aux autres : la séance est gratuite et ouverte à tous) sa conférence mensuelle. Elle sera animée par Pierre Dutil et aura pour objet 2 retentissantes affaires criminelles du 19e siècle : d’abord celle de Françoise Trenque, l’énigmatique empoisonneuse de Bézues-Bajon. Après un bref passage chez les Ursulines d’Auch Françoise Trenque est retournée à Bézues-Bajon où toute la famille vit sous le même toit. A partir du mois de juin 1828 Françoise élabore un machiavélique stratagème. Elle décide d’empoisonner les repas et les boissons qu’elle doit amener sur les chantiers où travaillent son père, ses frères et aussi des ouvriers. Finalement celle que l’on peut qualifier de serial-killer gersoise va tenter d’empoisonner 10 personnes.
Deuxième affaire: celle d’Antoine Cézan, le mauvais garçon devenu assassin. Elle se déroule en 1853. Elle a pour cadre la foire aux bestiaux de Montréal du Gers. Un individu va poignarder un couple d’agriculteurs qui regagnait à pied le département voisin du Lot et Garonne où il résidait. N’ayant pas trouvé la paire de boeufs qu’il convoitait le fermier remportait avec lui une certaine somme d’argent. L’agression va être mortelle pour l’épouse alors que son mari grièvement blessé va être pris en charge par le voisinage et par un médecin. L’auteur va être assez rapidement arrêté et emprisonné.
Cela ne peut qu’attirer un public nombreux, comme à chaque rendez-vous de l’association culturelle fleurantine!
Et pour que ce soit une réussite, tout le monde avait mis la main à la pâte! Certains pour la mise en place des tables, d’autres pour préparer les entrées (prévues au menu: assiette composée avec produits gascons et pâté fait par les chasseurs !), d’autres encore à la grillade des sangliers (2 jolies pièces de 80 Kg chacune). Alors que d’autres étaient à l’entrée, et d’autres encore à la tombola dont le Président Patrick Cazes et son «assistant» Claude Ménégazzo à qui il faut donner un coup de chapeau pour toutes ces années passées (une bonne quarantaine !) à la société de chasse. Le dessert était également concocté (la tarte aux pommes) par quelques mains gourmandes de la société. Bref, un repas qui a quand même rassemblé un peu plus de 160 convives dans une belle ambiance où l’on a parlé de chasse bien sûr, mais pas seulement…
Cela dit, la société de chasse présidée par Patrick Cazes (depuis 2 ans) forte de sa trentaine d’adhérents (dont une féminine et 2 ou 3 jeunes, moins de 30 ans) est également satisfaite pour la saison passée avec tous les colliers «chevreuils» réalisés et une trentaine de sangliers au tableau (dont certains en battue).
A noter: C’était le dernier rendez-vous gastronomique à la salle des Fêtes, compte tenu des travaux qui vont se dérouler à l’école qui, elle, sera transféré en attendant à la salle des Fêtes (en principe, jusqu’en 2026). Ce qui a fait dire à certains, «l’école revient à ses débuts!».