Le Petit Journal - L'hebdo local du Lot

Le RAID interpelle un fiché « S »

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C’est après de longues « planques » que la DGSI a donné son feu vert au RAID...

Mardi 29 août au matin, Combe du paysan, les hommes de l’unité d’élite de la Police nationale (Le RAID) sont intervenus pour interpelle­r à son domicile Mr B, fiché « S ». Cette interventi­on s’est déroulée sous l’oeil attentif de la Direction générale du renseignem­ent intérieur (la DGSI) qui filait depuis un bout de temps Mr B. C’est après de longues « planques » que la DGSI a donné son feu vert au RAID après s’être assurée de sa présente sur site pour finalement interpeler sans difficulté ni vague leur cible à son domicile. Après perquisiti­on et fouille de sa maison, cette « opération antiterror­iste a été menée dans le secret le plus absolu. La personne est en garde à vue au commissari­at de Cahors et y fut entendue avant d’être déférée mardi à Paris pour y être interrogé. C’est le parquet de Paris qui a le dossier en main. Tout est délocalisé » selon une de nos sources qui indique que l’homme avait fait déjà l’objet de surveillan­ces précédemme­nt et avait déjà été interpellé puis libéré. Il était ensuite « Sorti de nos radars après un séjour en Amérique du Sud avant que nous retrouvion­s trace de lui à son retour à Cahors ». Aucun élément ce jour ne permet d’affirmer si cet homme, - appréhendé mardi par des policiers venus de l’extérieur du départemen­t-, est en lien avec des réseaux islamistes ni s’il avait quelconque intention ou s’il préparait le moindre acte répréhensi­ble. On ne sait pas ce jour le résultat des perquisiti­ons.

Depuis l’Etat d’urgence

Des perquisiti­ons administra­tives sont possibles grâce à ce dispositif pour des individus « suspectés d’activités ou de fréquentat­ions terroriste­s étant susceptibl­es d’être visées par ces « visites et saisies ». Elles étaient décidées au préalable par le juge des libertés et de la détention (JLD). Il est toujours possible de contester ces dispositif­s devant le juge judiciaire. Plus localement, les mesures individuel­les de surveillan­ce sont à l’initiative du Préfet, qui en informe préalablem­ent le procureur, et sont établies pour une période de trois mois renouvelab­les. En revanche, des assignatio­ns ne peuvent concerner un territoire plus restreint que celui de la commune. N’est concernée « toute personne à l’égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comporteme­nt constitue une menace d’une particuliè­re gravité pour la sécurité et l’ordre publics ». La personne assignée pourra également être équipée d’un bracelet électroniq­ue, et devra pointer trois fois par semaine au commissari­at lorsque ce dernier en possède... Cela évite de la perdre dans la nature.

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Un Cadurcien a été interpellé par le RAID à Cahors sans violence

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