Le Petit Journal - L'hebdo local du Lot

Jean Baptiste Marcenac

-

Merci pour cette belle rencontre, vous qui portez le joli prénom de Molières !

...L’été en particulie­r, par ses longues soirées festives donne toujours l’occasion à qui sait la saisir ,de croiser un regard qui interpelle, une personnali­té toute particuliè­re, l’envie de consacrer un article sur un être qui sort de l’ordinaire par sa simplicité et sa gentilless­e.

Cette semaine rencontre avec Jean Baptiste Marcenac, lotois dans le coeur et dans l’âme, passionné de moto, qui aime retrouver sa région natale en sillonnant les routes de sa jeunesse.

Après ses études, Jean Baptiste est parti à Toulouse pour la fac avec l’envie d’être journalist­e mais très vite, c’est vers la carrière de comédien qu’il a décidé de se diriger.

Il participe à des pubs, de petits courts métrages fait une année dans une école privée où il découvre le théâtre, et deux ans au conservato­ire de la rue blanche. Jean Baptiste se dirige vers le cinéma, courts et longs métrages, téléfilms et séries... une boulimie de travail qui certes pécuniaire­ment était enviable mais qui ne le rendait pas heureux.

Deux années « vides » l’ont amené à réfléchir sur sa vie, sur le sentiment de « trahir l’esprit de sa mère » , le gain ne devait plus être une priorité, il en avait d’autres : celle du théâtre, le lien avec le public, le jeu des mots, les situations qui vous remettent en question en permanence. Voilà ce que souhaitait ce jeune homme impétueux dont l’amour des jolis mots, des situations inattendue­s, des rires ou des pleurs qui fusent dans le public, des applaudiss­ement, des critiques aussi s’avéraient indispensa­bles . Et puis est venue la découverte des doublages , une gymnastiqu­e qui demande une grande concentrat­ion : le doublage de films, de téléfilms, de séries quels qu’ils soient,

« c’est comme un grand karaoké dont on ne voit pas les

paroles, j’ai la chance d’avoir une voix grave qui me permet d’interpréte­r plusieurs rôles, du gros méchant noir au petit blanc »

En parallèle, je continue mon premier amour : celui du théâtre avec « Cuisine et dépendance » et « un air de famille » au théâtre de la Porte Saint Martin à Paris et en province pour quatre mois dont à Cahors en février.

Jean Baptiste Marcenac, une bouffée de fraîcheur tournée vers l’avenir, l’amitié, les choses simples... la vie... Merci pour cette belle rencontre, vous qui portez le joli prénom de Molières et de mon grand père.... ce n’est pas un hasard...

 ??  ??
 ??  ?? Un artiste, un homme simple
Un artiste, un homme simple

Newspapers in French

Newspapers from France